QUALIFICATIONS EURO- : ISLANDE - FRANCE VENDREDI Lenglet : « Pas de pression »

Le défenseur central du FC Barcelone est rapidement devenu incontournable chez les Bleus

Avant d’affronter l’Islande vendredi et la Turquie lundi, Clément Lenglet, le défenseur central du Barça, 24 ans, s’est prêté au jeu de la conférence de presse, hier à Clairefontaine, où sont réunis les Bleus.

Vous êtes arrivé tard en équipe de France mais semblez déjà être indiscutable. Comment ressentez-vous ce paradoxe ?

J’ai joué lors des derniers matches, mais est-ce que je serai titulaire lors des prochains ? Je ne sais pas encore. Il y a un petit paradoxe car ce n’est pas forcément courant. En général, dans un groupe quand on arrive il faut un peu plus de temps. Il y a eu des blessures, des cas un petit peu particuliers qui ont fait que j’ai dû jouer un peu plus rapidement. Tant mieux pour moi. J’essaie de profiter de ces opportunités-là.

Ressentez-vous tout de même une pression du fait de ne pas être champion du monde ?

Il n’y a pas cette pression, car au quotidien, on ne sent pas de différence entre les champions du monde et les nouveaux qui viennent d’arriver. On est mis dans les meilleures conditions par le groupe.

Antoine Griezmann, dont les débuts à Barcelone sont mitigés, prend-il un plaisir différent en club et en équipe de France ?

Non. Il a la joie de vivre au quotidien, adore faire des blagues, il ne change pas de l’équipe de France à Barcelone. Pour moi, c’est quelqu’un qui vient d’arriver, dans un club comme le Barça jouant un peu différemment des autres clubs, avec un jeu de position et il a déjà marqué trois buts. Il travaille énormément pour l’équipe. Il nous aide beaucoup par son talent, par son effort défensif, car c’est un joueur qui se sacrifie énormément pour l’équipe. Je trouve qu’il n’y a pas de cas Antoine Griezmann.

Quelles qualités particulières voyez-vous en Olivier Giroud ? Sentez-vous qu’il doute car il manque de temps de jeu ?

Olivier, c’est un attaquant avec un profil particulier, c’est un point d’appui, il a beaucoup de force, est très fort dans les déviations et les remises et c’est un excellent finisseur. Ce n’est jamais très facile de défendre sur lui car quand il met son corps dans la surface c’est difficile de le contourner. De ce que je vois en équipe de France, il n’est pas dans le doute du tout.

Y a-t-il une pression

particulière avant d’affronter l’Islande et la Turquie, deux adversaires directs ?

Il n’y a pas de pression particulière, mais on sent bien que ce sont des matchs couperets. On joue le premier et le troisième (du groupe H, ndlr), avec des nations qui sont tout en haut du classement et vont lutter jusqu’au bout pour la qualification.

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L’Islande va proposer un défi physique, alors que votre jeu repose plus sur l’anticipation. Prenez-vous plaisir dans ce genre de match ? J’aime aussi être dans le duel. Je ne suis pas forcément le type de défenseur qui rentre dans les duels tout le temps, mais cela ne me dérange pas d’y rentrer. C’est quelque chose que je suis capable de faire.

‘‘ Iln’yapasde cas Griezmann au Barça ”