Mandanda, le Phénix

L’image

Mis à la cave en juin dernier, le

« revanchard » Steve Mandanda a repris son envol avec l’OM et revient en équipe de France sur le devant de la scène, propulsé au poste de gardien N.. Une résurrection pour celui qui a subi des «critiques très dures, trop dures» selon son entourage.

Le calvaire de la saison dernière, lors de laquelle le Marseillais reconnaissait en privé n’avoir « jamais été aussi nul» , s’était terminé par une mise à l’écart de la sélection, après onze ans de loyaux services...

A  ans, le portier formé au Havre semblait avoir atteint le terminus de sa carrière internationale, dépassé dans la hiérarchie tricolore par les plus jeunes Alphonse Areola et Mike Maignan.

« Tu as tellement habitué les gens à être au très haut niveau depuis ,  ans, pour une fois où tu fais une saison moyenne, voire très moyenne pour lui, du coup tu lis : ‘‘La fin de Mandanda’’, ‘‘Mandanda doit tourner le page’’... », rembobine son agent Stéphane Courbis.

« Je ne peux pas lâcher comme ça. Je suis un peu revanchard et je ne sais pas ce que vont faire les dirigeants, (...) mais je ne peux pas partir sur une mauvaise saison comme celle-là » faisait savoir le Fenomeno de l’OM. Direction Merano, le centre d’amincissement italien prisé par les footballeurs :

« Tout le monde focalise sur Merano, mais c’est un plus. Le gros du boulot, Steve l’a fait quotidiennement, voire deux fois par jour », après avoir rechargé les batteries au cours d’un été  studieux, affirme Courbis.

Lloris blessé et forfait au moins jusqu’en , c’est donc Mandanda qui devrait débuter vendredi contre l’Islande dans la dernière ligne droite des qualifications à l’Euro. A lui de prouver qu’il a encore l’étoffe d’un n° !

La Squadra Azzurra va jouer en... vert !

Lors du prochain match de qualification face à la Grèce, samedi, l’Italie sera équipée de son nouveau maillot. Et il va surprendre : la Squadra Azzurra jouera en effet en vert ! L’équipementier Puma a présenté cette nouvelle tenue, inspirée d’un maillot vert, déjà porté en 1954 au stade olympique de Rome contre l’Argentine. L’Italie l’avait emporté 2-0.