JOURNÉE) Etat d’esprit guerrier
Nice, demi-finaliste la saison dernière, et Cannes, revanchard après un exercice raté, rêvent de se hisser en play-offs. Avec la volonté de s’afficher en conquérants
Le NVB et l’ASC ne sont pas seulement voisins sur le plan géographique. Les deux clubs azuréens le sont aussi dans leurs ambitions, leur projet de jeu et à travers l’intersaison qu’ils ont vécue.
Des deux côtés du Var, l’objectif est clair : jouer les playoffs. Et les effectifs, rajeunis, ont subi d’importantes retouches. Côté niçois, le six de départ a été remanié de moitié. Cuk, Ah-Kong et Galabov sont toujours là, comme le libero Ribbens. En revanche, Overbeeke, Bartos et Coric ont quitté Palmeira. Sur la Croisette, douze nouveaux PRINCIPAUX MOUVEMENTS ✓ L. Runming (passeur) Shandong (CHN) ✈ Ajaccio visages ont fait leur apparition, quand seulement Mouiel, Koncilja et Manessier ont prolongé l’aventure, après une saison ponctuée à la dernière place, plombée par des soucis financiers.
« Ces difficultés sont derrière nous, affirme Jérôme Rousselin, le néo-président ascéiste, élu en juin. On a été chercher de nouveaux partenaires, d’anciens sont également revenus. Et j’attends cette saison que le groupe forme une équipe de gagneurs, faisant preuve de combativité et d’un engagement absolu. Je n’ai pas la prétention de dire qu’on gagnera tous les matchs, mais je veux qu’on se batte à chaque rencontre, qu’on ne lâche rien. »
Le boss de l’ASC communique par télépathie avec son homologue niçois.
« J’ai dit aux joueurs que leur comportement m’intéresse plus que les résultats, avance Alain Griguer, dont l’équipe a été présentée hier soir à Palmeira. Je considère que si l’attitude est là, qu’ils s’affichent en véritables guerriers sur le terrain, le reste suivra. » Demi-finalistes la saison dernière, les Niçois sont dans l’expectative. Avec l’arrivée de Ratko Peris sur le banc, en remplacement de Mladen Kasic, il va leur valoir un peu de temps pour trouver leur rythme de croisière.
Cannes veut revenir au centre du jeu
Avec le Croate, c’est une nouvelle méthodologie de travail à laquelle il faudra s’adapter. « Si on commence éventuellement mal le championnat, il ne faudra pas perdre la tête, expose Peris. Peut-être qu’on sera bons dès le premier match (demain soir contre Rennes, 20h), peut-être qu’on le sera davantage dans un mois, un mois et demi. On a sept joueurs de moins de 22 ans dans le groupe. Les jeunes, ça peut vous faire des points magnifiques puis de la merde (sic). Il va falloir stabiliser tout ça, progresser chaque jour en apprenant tous les jours sur la manière dont chaque joueur réagit à certains moments d’un match ou d’un set. »
A Cannes aussi, l’évolution des jeunes pousses sera tout aussi importante. Mais un autre ressort, touchant à l’identité, est actionné par le président Rousselin.
« J’aimerais voir Cannes redevenir un club de premier plan. Que l’on puisse recréer du lien avec les Cannois et nos supporters. »