Cafés-restos : des métiers à la carte
Le rush estival est terminé, mais les besoins continuent à affluer. Sur la Côte d’Azur, le secteur des hôtels-cafésrestaurants reste de loin le principal pourvoyeur d’emplois, même si près des trois quarts d’entre eux sont saisonniers. Pôle Emploi recensait 13 524 projets de recrutement cette année dans ce secteur. Dont 4 182 de serveurs cafés et de commis. « Ils sont difficiles à recruter car ces métiers souffrent d’un déficit d’image », reconnaît Fabien Paravisini, chargé de projet « entreprises et partenariats économiques » à la direction de Pôle Emploi 06. Concernant les serveurs, «il y a toujours besoin de candidats, vu la quantité de postes à pourvoir. On peut trouver des emplois pérennes à la sortie de saison, en profitant du turnover. La balle est dans le camp des candidats ! » Pour postuler, du moins à certains postes, pas besoin d’avoir décroché un CAP ou un BTS au lycée Paul-Augier. Le secteur propose «une gamme de métiers large, de serveur dans un snack à un établissement de luxe. Une souplesse est posible, certains postes pouvant être uniquement le midi. » Un métier à la carte, en quelque sorte. A ceux qui n’ont pas de bagage en la matière, Pôle Emploi et la Région proposent des parcours de reconversion. Des formations de 700 à 800 heures mènent ainsi de devenir commis de cuisine ou employé polyvalent de restauration. Perspective alléchante. Parmi les besoins exprimés pour 2019, les entreprises ont listé 3 200 postes d’employés polyvalents et 1 796 postes de cuisiniers.