« On cherche à varier »

Christian Prudhomme, le directeur du Tour, a proposé un tracé innovant hier, avec un leitmotiv, la montagne sera présente du premier au dernier jour.

Quelle est la philosophie générale de ce tracé ?

C’est toujours la même. On ne cherche pas à durcir la course, mais à la varier. Là, on a une chance, c’est de partir du Sud. Ce n’est que le septième départ du Sud en cent sept éditions. Qui dit un départ de Nice, dit la mer, mais aussi la montagne. Donc, on commencera par les Alpes du Sud, puis on ira dans tous les massifs français : Massif central, Cévennes, Pyrénées, Alpes, Jura, Vosges. Dans cette civilisation du zapping, on essaie de varier au maximum. Un exemple, il n’y a pas moins d’étapes pour sprinters, mais elles sont plus disséminées.

Il y a aussi beaucoup de nouveautés sur ce tracé ?

Avec Thierry Gouvenou (le directeur de course), on a cette envie d’aller chercher des nouveautés, de faire découvrir de nouveaux sites.

Le cadre du Tour, c’est important. On a voulu dénicher des cols qui n’ont jamais été empruntés, d’aller sur une route qui vient d’être asphaltée (col de la Loze) et on n’y est pour rien. Cette année, il y aura douze sites ou villesétapes inédits, soit plus d’un tiers sur un total de trente-cinq.

C’est un tracé marqué par la moyenne montagne ?

Le Tour, c’est les Alpes et les Pyrénées.

Mais ça me plaît beaucoup d’aller chercher des difficultés ailleurs.

Je suis très heureux de faire des arrivées au sommet dans les autres trois massifs, à savoir le Massif central, le Jura et les Vosges, dans des lieux emblématiques, beaux, esthétiques et qui sont rudes. Il y a tout sur ce tracé pour faire une formidable bagarre.

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Qui dit un départ de Nice, dit la mer, mais aussi la montagne ”