Étape (samedi juin) : Nice-Nice
Depuis le lundi 18 mars dernier et une conférence de presse organisée à Nice, le lendemain de l’arrivée de Paris-Nice, les tracés des deux premières étapes étaient déjà connus. Petit rappel.
Pas de contre-la-montre pour lancer le Tour, comme en 1981. Les coureurs entreront directement dans le vif du sujet avec cette première étape. En tout, 156 km mais un parcours novateur, car pour la première fois de l’histoire du Tour de France, des boucles seront au menu. « C’est un format inédit, avait alors expliqué Christian Prudhomme. Ce qui permettra d’avoir un succès populaire et que la fête soit encore plus belle et encore plus grande ».
Dans le détail, cela donne deux boucles de 43 kilomètres par Falicon et le col d’Aspremont comme point culminant (498 m) et un retour sur Nice par la vallée du Var. Après 86 km de course, le peloton partira pour un dernier tour de 70 km où les coureurs monteront jusqu’à Levens (539 m), avant de redescendre dans la vallée du Var pour 30 derniers kilomètres de faux plat descendant jusqu’à la Promenade des Anglais. Les spectateurs pourront ainsi voir passer trois fois les coureurs sur la ligne, en plus du départ qui se fera de la place Masséna. Sportivement, le scénario semble incertain. «Ça va être une belle bataille entre plus de dégâts, à cause de la technicité des descentes et la configuration du parcours », pense Amaël Moinard. «Les meilleurs grimpeurs vont devoir se découvrir dès le début ».
Bernard Thévenet, double vainqueur du Tour (197577) est plus mesuré. «Jene vois pas de gros écarts entre les principaux protagonistes du Tour. Je n’imagine pas un favori faire la bagarre dès le départ ».
Froome, Bernal ou Dumoulin attendront peut-être la haute montagne pour passer km
à l’offensive, mais les outsiders pourraient tenter quelque chose sur ce parcours piégeux. « C’est à eux d’en profiter, pense Voeckler. Car si on repart de ces deux jours avec les compteurs à zéro, ce serait dommage ».