Monaco-Matin

« Ma référence, c’est le Blaireau »

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Vos premiers souvenirs du Tour de France ?

Des vacances chez une de mes tantes dans les Pyrénées, à Luchon. Je devais avoir  ou  ans et je tendais les bras pour intercepte­r les paquets de bonbons jetés depuis la caravane, dont j’ai gardé en mémoire le bruit caractéris­tique du klaxon. Par la suite, fan de vélo dont je suis un pratiquant, j’ai suivi de nombreuses étapes.

Parmi ceux qui ne sont plus en exercice, quel a été votre coureur préféré ?

Bernard Hinault, forcément.

En même temps qu’il gagnait ses Tours de France, je remportais mes premiers Grands Prix moto. L’actualité des dimanches, en juin-juillet, nous associait parfois. Il est mon coureur contempora­in et nous sommes d’ailleurs restés très amis. En , nous avions couru ensemble le contre-la-montre en faveur de la chirurgie cardiaque. Le Blaireau (le surnom d’Hinault, ndlr), c’est ma référence. Je suis resté en contact avec lui, par le biais notamment du Niçois Charly Bérard qui était son équipier.

Vous ferez l’étape cyclosport­ive du  juillet ?

Je réserve ma réponse, mais si j’y suis prêt je me lâcherai. Je suis tenté de me mettre en condition pour cela. Pour l’instant, je suis en préparatio­n pour le marathon Nice - Cannes de novembre. Mais tout de suite après, je me remettrai au vélo !

Votre pronostic pour le podium  ?

Je n’en donnerai pas, mais disons Ineos, puisque c’est désormais une écurie niçoise avec l’OGC Nice.

Quels vainqueurs pour les étapes niçoises ?

La première ira à un sprinteur. Pour la seconde, si j’avais un voeu, ce serait que Julian Alaphilipp­e la gagne, elle lui convient a priori très bien.

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