Les ordres du mérite franco-italiens réunis
Dimanche dernier s’est tenu à Fossano (Italie) le Congrès des provinces de Lombardie et de Ligurie de l’Association nationale des insignes honorifiques de chevalerie italienne (ANIOC). Pour l’occasion, une délégation de l’Association des membres de l’Ordre national du Mérite (ONM) des Alpes-Maritimes était invitée. Conduite par le président départemental de l’ONM, François Jacquot, le président du comité de Menton, Luc Lanlo, ainsi que Pierre Oliviero de la société des membres de la Légion d’Honneur. Accueillie par le secrétaire général national de l’ANIOC à Rome – le comte Montazi –, le préfet de Cuneo – Giovanni Russo –, le maire de Fossano – Dario Tallone –, le sénateur de la province – Flavio Gastaldi, le maire d’Alba – Carlo Bo –, le président de l’ANIOC de la Province – Clemente Malvino et le président Carlo Vani. Des représentants des délégations de Ligurie, de Turin, de Lombardie, d’Alba, d’Aoste, de Suza, de Gênes, d’Imperia et de San Remo étaient également présents.
Valeurs communes
À l’issue d’une grande messe célébrée en la cathédrale de Fossano, la délégation a été reçue par l’archiprêtre de la paroisse. Un défilé réunissant les plus hautes autorités civiles, militaires et religieuses s’est rendu, en musique, aux monuments de la Résistance où des gerbes ont été déposées par la Ville de Fossano, l’ANIOC et la délégation française. Tous les participants se sont ensuite retrouvés dans le restaurant gastronomique « Da Regis », temple du slow Food, où de nombreux discours et cadeaux ont été échangés entre les délégations.
Le comte Montazi et le président Jacquot ont clôturé cette journée ensoleillée en prononçant des allocutions mettant en exergue les valeurs de chevalerie entre les compagnons italiens et français et insistant sur les liens d’amitié qui unissent les provinces frontalières – l’Italie d’un côté, la Côte d’Azur de l’autre – ainsi que les membres des ordres nationaux du mérite des deux pays.
Pour conclure, François Jacquot a tenu à mettre l’accent sur « l’esprit de compagnonnage qui unit les populations des deux côtés de la frontière » et le socle qu’elles ont en commun « reposant sur une culture judéo chrétienne, fondement de nos valeurs ».