L’autel de la crucifixion de l’église St-Barthélemy entièrement restauré
La restauration a nécessité près de cinq mois de travaux. C’est Mia Articuci de Tourrette-Levens, restauratrice d’oeuvres d’art, qui a réalisé cette renaissance. Elle avait déjà accompli en l’église Saint-Barthélemy l’autel de la Nativité et le tablier de l’autel de la Sainte-Trinité, mais aussi la restauration de deux tableaux de la chapelle des pénitents.
S’agissant de l’autel de la Crucifixion, il faut savoir qu’il avait été peint dans le passé, pour faire oublier son état de délabrement. Il a donc fallu à Mia travailler patiemment, pour gratter les couches de plâtre, ciment et peinture qui recouvraient les moulures, anges, guirlandes de fleurs et trompe-l’oeil des colonnes et de l’autel.
Elle a également restauré les parties manquantes avec des enduits à la poudre de marbre. La reprise à la chaux de la maçonnerie de l’autel a, elle, été réalisée par l’entreprise « A chaux et sable » de Jacques Denaix.
Redonner son lustre d’antan
Les décors disparus ont été recréés par Mia, qui s’est inspirée des tabliers d’autels qu’elle avait elle-même restaurés, où les motifs du XVIIe siècle étaient encore présents. Il faut savoir qu’à l’origine les murs de l’église étaient entièrement décorés de faux marbre, draperies, guirlandes et qu’il faudra du temps, de la patience et des moyens pour redonner progressivement à l’église du village, son lustre d’antan.
Dans cette perspective, le maire souhaite que la restauration et reconstitution de ces décors soient programmées par étapes successives et proposera au conseil municipal le projet de restauration complète de l’autel de la Vierge de Gorbio : couleurs, dorures et décors encadrant l’autel, eux aussi disparus sous la peinture, mais qui apparaissent sur une photo très ancienne.