Monaco-Matin

Fabienne Bounous s’en est allée

- JEAN-MARC PASTORINO PDG DU GROUPE NICE-MATIN

Cet automne  nous aura réservé une bien triste nouvelle ! Très triste !

En effet Fabienne Bounous s’en est allée, nous a quittés pour toujours. Et notre peine est immense. Fabienne fut des années durant la secrétaire générale de notre groupe, avant qu’un mal insidieux ne vienne subitement et sournoisem­ent la frapper. Fabienne pour nous tous fut beaucoup plus que la tenante de la fonction qu’elle a occupée. Certes nous nous souvenons avec reconnaiss­ance et respect de sa rigueur, de sa grande compétence et de son applicatio­n assidue et ardente avec laquelle elle accompliss­ait sa mission.

Mais bien au-delà, elle était aussi la mémoire de notre maison, de son histoire. Elle en était son âme et pour nous tous la gardienne du temple en quelque sorte.

Son esprit rigoureux mais également toujours impartial, bienveilla­nt et protecteur nous rassurait. La qualité de la relation humaine qu’elle avait nouée avec chacun d’entre nous témoigne d’un grand humanisme qui l’honorait et qui nous touchait profondéme­nt.

Sa dignité à tous égards, en toutes circonstan­ces fit notre admiration.

Dans les moments difficiles qu’a pu traverser notre groupe, Fabienne fut à mes côtés d’une clairvoyan­ce, d’un appui et d’un soutien humain qui m’émeuvent encore.

Je me souviens du jour de l’annonce de sa maladie. De l’extrême pudeur dont elle fit preuve alors et du courage qu’elle manifesta pour se battre, vaincre et, tout simplement vivre et aimer les siens.

Longtemps, longtemps je n’ai osé attribuer son bureau, tant l’espoir de son retour nous étreignait et tant ce siège qu’elle occupa était à mes yeux le sien et sacré.

Malgré son absence, le simple fait de la savoir exister nous faisait chaud au coeur.

Mais hélas le destin est parfois cruel. Fabienne ne reviendra pas.

Alors aujourd’hui elle nous manque. La peine et la douleur ont envahi nos sentiments.

En mon nom personnel, comme au nom des salariés de Nice-Matin que je représente encore aujourd’hui, je veux dire à Fabienne que nous ne l’oublierons jamais et que nous lui sommes infiniment reconnaiss­ants pour tout ce qu’elle a réalisé et tout simplement pour tout ce qu’Elle a été.

A son époux, à sa famille, j’adresse nos condoléanc­es émues et le témoignage de notre affection.

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