Soirée de gala à l’Allianz
Dans un stade à guichets fermés, les Aiglons s’apprêtent à disputer le plus grand défi de l’ère INEOS face à l’actuel leader et futur champion de France annoncé. Un challenge excitant
C’est le rendez-vous qui attire la foule et donne des airs de fête à l’Allianz Riviera dont la moitié des sièges restent vides lors de la plupart des autres matchs de la saison. Alors, pour ça et bien plus encore, il ne faut pas manquer Nice – Paris, malgré le suspense tout relatif qui l’entoure. Or, comme on dit, on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise, à condition que les Niçois fassent à peu près tout l’inverse de ce qu’ils ont fait à Nantes. Ce ne sera pas bien compliqué tant ils n’ont rien proposé à la Beaujoire lors de cette rencontre qui a fait très mauvaise impression, traversée sans énergie et sans idée. Pour tourner la page, on a connu mieux que la réception du PSG qui, même sans Neymar, est programmé pour marcher sur la L1 et, donc, sur cette équipe niçoise si elle reste dans la lignée de sa dernière prestation consternante.
Sous les yeux de Jim
Affronter Paris, c’est jouer sur un fil mais aussi être à la portée de quelque chose d’immense, un exploit marquant, comme le furent la victoire au Ray, en 2012 (2-1), ou plus récemment celle à l’Allianz, un soir d’avril 2017 (3-1). Thomas Meunier se rappelle encore « d’une grosse ambiance ». Des souvenirs qui poussent l’international belge à penser qu’avec l’arrivée d’INEOS, l’OGC Nice « a tout ce qu’il faut pour devenir un très bon club de L1. » Les Ratcliffe visent plus haut encore, et Jim, le big boss, fera d’ailleurs ce soir son baptême à l’Allianz Riviera pour la réception de la meilleure équipe du championnat. Battre le PSG, amoindri ou pas, serait le premier fait d’arme du Gym d’INEOS et donnerait un peu plus de poids aux espoirs européens de Bob et Jim. C’est aussi pour briller dans ce genre de rendez-vous que les Britanniques ont investi près de cinquante millions d’euros sur la dernière semaine de mercato (options d’achat comprises). « C’est l’un des matches les plus amusants de la saison et je dois avouer que j’ai mis une alerte dans mon application calendrier à cette date dès mon arrivée à Nice, a confié Kasper Dolberg, la recrue la plus chère de l’histoire du club rouge et noir (20M). C’est le très haut niveau ! Il n’y a probablement que l’équipe nationale qui est au-dessus » a expliqué le Danois dans les colonnes du tabloïd Ekstra Bladet. Buteur lors de ses deux premières sorties à l’Allianz, Dolberg a confirmé sa montée en puissance avec un doublé et une passe décisive en sélection. Autre recrue, Claude-Maurice a davantage de mal à épouser la même trajectoire. « Il est arrivé blessé, évolue dans un système différent. Je trouve les commentaires très sévères le concernant, l’a défendu Vieira. Il faut lui laisser du temps. C’est un joueur de talent. » On dit souvent que c’est dans les grands rendez-vous que les meilleurs joueurs se révèlent.