« Raconter l’histoire de la DeLorean »
C’est un fidèle du Festival. Michel Robin a, pour cette nouvelle édition, à nouveau revêtu le costume de Marty Mcfly pour présenter sa magnifique DeLorean DMC-12, acquise il y a 17 ans. « Le déguisement, c’est pour le folklore. Je suis surtout là pour raconter l’histoire de la voiture, qui est au moins aussi intéressante que le film qui l’a fait connaître », explique le Monégasque. Car avant de devenir la voiture culte de la trilogie Retour Vers le Futur, la DeLorean DMC-12 c’est surtout l’histoire de l’ambition d’un homme : John Zachary DeLorean.
« Entre et modèles référencés en France »
« Il a fait une carrière fulgurante chez General Motors aux États-Unis. Alors qu’il est parvenu au poste de vice-président, il plaque tout parce que ses idées ne sont pas acceptées par le constructeur de Détroit », raconte Michel Robin. John Z. DeLorean nourrit alors l’envie de fabriquer sa propre voiture de sport et fonde, en 1975, la DeLorean Motor Company. « L’usine est implantée en Irlande du Nord. Elle produit la DeLorean DMC-12 avec sa carrosserie en inox brossé, ses portes papillon inspirées de la Mercedes 300 SL et son châssis dérivé de la Lotus Esprit, première génération. »
Mais « la voiture n’a pas marché car elle est mal aboutie, pas aussi puissante que prévu et les coûts ont explosé. Alors que la compagnie tablait sur un prix de vente de 12 000 dollars, elle est finalement affichée à 25 000 dollars. » L’usine fait faillite en 1982 et la production de la DMC-12 prend donc fin la même année. Elle connaîtra finalement un regain d’intérêt en 1985 avec la trilogie Retour vers le futur. « Elle a évidemment été choisie pour son look futuriste. »
Et Michel Robin de conclure : «Onestime qu’entre 8 500 et 9 000 exemplaires ont été produits. On pense qu’il en existe encore 2/3 aujourd’hui. Entre 100 et 110 seraient référencés en France. »