Gare à la ruse de l’arracheur de collier
(91,27 M€ de chiffre d’affaires 2018, selon société.com, N.D.L.R.) »
« Ne pas être oubliés »
Là où le bât blesse, c’est que le site de Guilherand-Grange près de Valence où se trouve le siège social recrute 190 collaborateurs. « Il a le même client que Biot, reprend Nicolas Ogeron qui, droit de réserve oblige, ne peut en citer le nom. Alors que Sophia ferme ses portes, la maison mère embauche. C’est un licenciement économique maquillé. C’est pour cela que nous avons interpellé les médias et les politiques comme Christian Estrosi, Éric Ciotti, les maires d’Antibes, Biot ou Cannes… Nous voulons médiatiser cette affaire pour ne pas être oubliés. La direction a proposé un reclassement sur le site de Valence avec une prime de 5 000 euros par personne et sur l’ensemble des 220 salariés de la technopole, seuls trois se montreraient intéressés. » Impossible de joindre par téléphone Conduent Sophia où le numéro sonne désespérément dans le vide et « Christophe Even, le directeur du site, est comme nous en disponibilité, explique le téléconseiller qui aura vécu le premier et le dernier jour de Conduent Sophia. Il ne vient qu’une à deux heures par jour pour traiter le courrier et les affaires courantes. »
Quant à la direction de Conduent Valence, elle n’a pas répondu à nos questions. Pour les salariés, il reste l’assemblée générale de lundi où « on décidera de la suite à donner, précise Nicolas Ogeron. Inutile de faire une grève car le site est fermé mais on pourrait aller à Valence pour rencontrer la direction et savoir ce qui se passe. » Un témoignage qui met en alerte les forces de l’ordre… Et pour cause : une Antiboise d’un âge avancé s’est rendue au commissariat pour porter plainte. La mésaventure qu’elle raconte fait mal au coeur puisqu’elle a été prise pour cible par un acte de délinquance.
Mercredi matin, à quelques mètres de la porte de son domicile, la dame se promenant