À Édith : trois jours
La fin d’une aberration. Le 10 octobre 1963, Édith Piaf s’éteignait à Plascassier, laissant la France en pleurs. Cinquante-six ans après sa disparition, le mythe a remplacé l’icône et, depuis tout ce temps, Grasse attendait de célébrer La Môme. C’est désormais chose faite, avec, depuis hier et jusqu’à dimanche, la 1re édition de la manifestation « Grasse à Édith ».
« J’ai trouvé cela très étonnant, confirme Ludovic Imbert, président de l’association créée à cet effet. Nous avons donc sollicité la mairie, qui a donné son feu vert. Ensuite, nous avons rencontré Bernard Marchois, créateur du musée Édith-Piaf à Paris, qui nous a prêté des oeuvres pour l’exposition de photos et d’objets. »
Collection à découvrir au Théâtre de Grasse (TDG). Et ce n’est pas tout...
But ultime : un musée Édith-Piaf à Grasse
Déambulation musicale aujourd’hui récital de Nathalie Lermitte et projection du film d’Olivier Dahan, La Mome, dimanche : c’est la ville en rose ! Sans oublier le vernissage de l’exposition, en présence des proches de Piaf, de sa belle-soeur, Catherine Glavas, à Germaine Ricord, confidente et première partie, en passant par sa grande amie, Ginou Richer.
« Pour cette première édition, nous avons fait une programmation assez simple mais, clairement, l’objectif est de pouvoir recréer cette manifestation chaque année. Dans le futur, nous aimerions faire cohabiter l’événement avec un autre symbole fort de la cité : le parfum. Chantal Roux [directrice chez Galimard] est d’ailleurs la marraine cette année. »
Avec, à terme, un but ultime : «Ilya beaucoup de collectionneurs éparpillés en France et pas de réel événement pour commémorer sa mémoire. Alors, notre volonté derrière tout ça est de créer un musée Édith-Piaf à Grasse. » Dit comme ça, ça coule même sous le sens...