Les produits touchés en détail
Les avions de ligne d’Airbus assemblés à Toulouse (France) ou Hambourg (Allemagne). Soit , milliards d’euros en – mais la valeur des Airbus à livrer en Amérique du Nord dépasse les milliards de dollars au prix catalogue.
Les vins non effervescents (mousseux et champagne ne sont donc pas concernés) français, espagnols, allemands et britanniques, ayant un degré d’alcool inférieur ou égal à %, et en contenants de moins de deux litres. Les vins français sont évidemment en première ligne : les États-Unis représentent près de % de l’ensemble des exportations de vin de l’Hexagone, selon la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux ; les exportations vers les USA des vins concernés étaient d’un milliard d’euros en . Mais le coup est également dur pour les vins espagnols, avec un chiffre d’affaires de millions d’euros l’an dernier. L’Italie, en revanche, est épargnée.
Les spiritueux britanniques, irlandais, allemands, espagnols et italiens. C’est le whisky écossais qui est le principal perdant, avec millions d’euros d’exportations. En revanche, c’est cette fois la France, dont le cognac est très exporté vers les USA, qui est exemptée.
Côté fromages, c’est l’Italie qui est visée avec le parmesan. Mais sont aussi touchés le cheddar et le stilton britanniques, ainsi que des fromages de brebis et des fromages marbrés bleus, mais pas le Roquefort
– selon Bercy, l’impact sur les fromages français est marginal. En revanche, la moitié des exportations de fromage des Pays-Bas vers les États-Unis sont concernées, selon le gouvernement néerlandais, soit environ millions d’euros annuels.
Les olives et l’huile d’olive espagnoles, soit pour respectivement et millions d’euros l’an dernier. L’huile d’olive italienne est épargnée.
De nombreux autres produits sont touchés, dont certains outils, engins de chantieretlentillesd’appareilsphoto en provenance d’Allemagne ; les pulls en laine et en cachemire du Royaume-Uni…