Désorganisation totale
azuréenne parce que Sète a mis trente minutes à se mettre dedans (8 fautes à 2). Et parce que le duo CoxGalabov faisait le boulot, au niveau où il est attendu (11/19 en attaque). Mais la suite s’est voulue un chemin de croix. Les errances de la réception ont balayé tout le reste. Quand les Héraultais ont terminé à 67 % dans ce secteur, Nice a difficilement atteint 27 %. Mehic et Galabov ont d’immenses difficultés à stabiliser le jeu azuréen en ce début de saison. « Le match s’est joué là, sur la relation service-réception, reconnaissait d’ailleurs Jelle Ribbens, libero qui a tenté de sonner la révolte. À partir du 2e set, on a encaissé trop d’aces. Ça a cassé notre moral et notre rythme. »
Centraux sans munitions
Comble de malchance, le NVB, déjà complètement désorganisé, a été foudroyé par le réveil de Tarasov. Tupchii forfait hier soir (genou), les Sétois ne sont pas apparus diminués pour autant. Le Russe, enfin dans son assiette, a parfaitement pris le relais de l’Ukrainien à la marque. Le réceptionneur/attaquant a redonné de l’allant à ses statistiques en attaque. Bloqué à un triste 23,5 % de réussite après deux journées, il est venu chatouiller les 60 %. Et Jeanlys, gamin sorti du banc, a signé quelques points importants. Quand Sète a pu utiliser sa profondeur de banc (François par exemple), Ratko Peris n’a pas eu la même chance côté azuréen. Il a eu le mérite de tenter des choses, mais la jeunesse et l’inexpérience