OGC NICE - IUVENTA MICHALOVCE DEMAIN Gilles Giribaldi : « Une première historique »
Demain après-midi (17h), la halle des sports Charles-Ehrmann sera le théâtre de la première rencontre de coupe d’Europe de handball disputée à domicile par un club niçois. A la veille de cette échéance historique, le nouveau président du Gym, Gilles Giribaldi, confie le plaisir et la fierté qu’un tel événement procure au sein du club.
Que représente un rendez-vous européen pour l’OGC Nice ?
C’est une énorme satisfaction, à la fois pour le club, les dirigeants, la ville... On espère que la salle sera pleine. C’est une première historique pour le handball niçois. Jouer un match de coupe d’Europe, qui l’aurait cru ? Il y a ans, on était encore en D. C’est indescriptible.
Sentez-vous une effervescence autour de ce match ?
Absolument. Autour du club, tout le monde est motivé, mobilisé. La ville aussi, bien évidemment. En tant que Niçois, on est fiers d’amener Nice en coupe d’Europe.
Cette première pourrait ne pas être la dernière, car les filles ont réalisé un bon résultat en
s’imposant en Slovaquie à l’aller (-, ndlr)... J’étais leur premier supporter. Je suis allé les accueillir à l’aéroport à leur retour. Je suis très content car notre ville est très sportive, notre maire fait un maximum pour soutenir notre sport. Je suis heureux de pouvoir rendre cet investissement.
Quel est l’objectif dans cette coupe EHF ?
Tout d’abord apprendre, découvrir le haut niveau. On progresse toujours, cette fois d’un pas de géant, car on a gagné à l’extérieur. J’espère que dimanche, on gagnera encore à domicile (Nice a remporté tous ses matchs à la maison cette saison, ndlr) et qu’on passera un tour. Si c’est le cas, on verra bien ce que le sort nous réservera. Mais attention, il ne faut pas se tromper de combat : notre premier objectif, c’est le championnat.
C’est par lui que passe une nouvelle qualification européenne, dans le but de continuer à grandir...
La saison dernière, on était arrivé en play-offs sans joueuse blessée. On veut s’y qualifier et y arriver dans les mêmes conditions. On donnera alors le meilleur. Même diminué, on est capable de bousculer des équipes avec des moyens trois à quatre fois supérieurs comme Brest. Je pense que l’on surprendra encore cette saison.
Pour Cherbourg : Tepper (14 arrêts) ; Curcic (3), Christin (4), Nkonda (1), Dupont-Marion (3), Gunko (5), Ekren (3), Guillard (1), Manebard (6 dt 3 pen), Bordier (3).
Pour Nice : Gaudin (8 arrêts dt 1 pen), Makaria (2 arrêts dt 1 pen) ; Deumal (2), Crivelli (1), Rooba (7 dt 1 pen), Oppedisano (5 dt 2 pen), Amigo (3), Bardi (1), Bulzamini (1), Bon (3), Rossi (1).
Après deux victoires de belle facture (Ndlr : à Pontault-Combault 20-22 puis devant Dijon 28-26), Nice n’a pas été en mesure de réaliser la passe de trois. La faute à leur manque d’efficacité criant avec seulement 24 buts marqués en 50 tentatives et à des Cherbourgeois qui, après trois nuls de rang, entretiennent leur bonne dynamique.
Dans un premier temps, les deux formations, qui étaient à égalité de points au coup d’envoi (5) se rendaient coup pour coup (77, 17e ; 11-11, 23e).
Un - fatal
La troupe d’Asier Antonio qui était jusque-là dans les cordes, prenait un violent revers à cheval sur les deux périodes, encaissant un 5-0 (14-13, 28e ; 19-13, 35e).
Si Oppedisano et Rooba tentaient bien de réveiller la troupe azuréenne (2320, 47e), leur manque de régularité sautait aux yeux quand les Normands finissaient
par faire voler en éclats la défense du Cavigal.
Sur la durée, Nice a manqué un peu de tout pour réaliser une nouvelle performance dans l’antre électrique de Chantereyne. Classement: :
DM
Pts J G N P D