Monaco-Matin

Trois week-ends bien fournis à Collobrièr­es

- C. L. ... Notre dossier du dimanche continue en pages suivantes...

Tandis qu’elle se targue d’être la capitale des Maures, la commune de Collobrièr­es peut aussi revendique­r d’être celle de la châtaigne, tant la fête qui lui est dédiée sur les trois week-ends d’octobre (dimanche dernier, aujourd’hui et le 27, lire ci-dessous) n’a pas son pareil. On vient parfois de loin – de très loin même – pour participer à la fête. Il faut dire qu’avec désormais 37 années d’expérience, l’événement est rodé et vaut le détour. Et peu importe qu’on y soit déjà venu une, deux ou dix fois, le plaisir est toujours le même.

Celui d’entrer dans l’hiver lorsque les premiers effluves de châtaignes grillées arrivent aux narines des visiteurs. Souvenir de ces cornets achetés sur les marchés de Noël pour se réchauffer les doigts...

Des châtaignes mais pas que...

Celui, chaque année, d’avoir l’impression de redécouvri­r des goûts oubliés. Face à des exposants à l’imaginatio­n sans limite, il y aura toujours une gourmandis­e, une boisson, à base de châtaigne qui vous fera craquer. Les classiques châtaignes grillées, crèmes et autres marrons glacés sont, bien évidemment, les têtes d’affiche de ces trois dimanches de fête, mais n’ont qu’à bien se tenir face aux gâteaux, bières et autres purée et liqueur qui viennent contester cette suprématie.

Les plus gourmands se laisseront probableme­nt tenter par la célèbre glace à la châtaigne garnie de morceaux de marrons glacés de la Confiserie azuréenne. Elle a fait sa renommée et sa réputation : elle a aujourd’hui dépassé les frontières de la région. À ceux qui préfèrent l’originale, nature, à faire griller à la maison dans la cheminée, des dizaines de kilos de la perle des Maures s’étalent sur les stands des producteur­s. Ils donnent ainsi au boulodrome qui longe le Réal-Collobrier des couleurs automnales.

Et comme les castanéicu­lteurs ne sont pas chauvins, les amateurs de bonne chère – autre que la châtaigne – sont aussi choyés. Charcuteri­e, fromages, d’ici et d’ailleurs, fruits secs, sucré, salé : il y a de quoi se remplir le ventre avec ce qui se fait de mieux ailleurs qu’à Collobrièr­es.

À noter qu’outre les nombreux stands installés pour l’occasion, les habitants font aussi partie intégrante de ces festivités. Tous les restaurant­s du village proposent leur menu « fête de la châtaigne » dans lesquels, bien évidemment, elle tient une bonne place, aux côtés des daubes, autres spécialité­s du coin...

Et une fois l’estomac bien rempli, après avoir pris un bain de foule, pourquoi ne pas profiter du voyage pour partir se balader sur les nombreux sentiers de randonnées qui entourent le village ?

Des forêts à perte de vue, des châtaigner­aies en pagaille, ce ressourcem­ent nature est parfait pour la digestion. Et à ceux qui préfèrent le calme des vieilles pierres, ils pourront pousser quelques kilomètres plus loin et retrouver quiétude entre les murs de la Chartreuse de la Verne, l’autre perle des Maures...

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(Photo Laurent Martinat) La châtaigne grillée reste la reine de ces trois dimanches de fête, mais pas que...

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