Monaco-Matin

 voitures « propres » ont pris le départ hier

- DENIS CARREAUX dcarreaux@nicematin.fr

Partenaire média du 4e ERallye Monte-Carlo qui s’est élancé de Valence (Drôme) hier, Monaco-Matin est au coeur de la course. Nos impression­s à bord de la Renault Zoé numéro 33 de Nice-Matin et Radio Vinci Autoroutes.

Pour notre deuxième participat­ion au E-Rallye MonteCarlo, plus question de prendre prétexte de notre statut de novices pour justifier de nos piètres performanc­es. Trop facile. Nous ne sommes certes pas là pour la gagne dans cette épreuve 100 % électrique qui réunit les meilleurs équipages mondiaux de la spécialité, mais on aimerait quand même éviter de patauger lamentable­ment dans les profondeur­s du classement. Arrivés les mains dans les poches l’an dernier avec pour seuls instrument­s de bord nos iPhone et une bonne vieille règle de trois mal maîtrisée, nous sommes cette fois correcteme­nt équipés. Sur la planche de bord de notre Renault Zoé électrique trône fièrement un magnifique cadenceur censé nous permettre de tenir les moyennes imposées lors des épreuves spéciales. Car contrairem­ent au MonteCarlo WRC, le E-Rallye n’est pas une course de vitesse. Le but du jeu, sur les parties chronométr­ées : respecter à la virgule près, durant toute la zone de régularité, la cadence définie par l’Automobile Club de Monaco (ACM).

Objectif : rester sur la route

Sur le papier, notre cadenceur doit nous permettre d’y arriver. Encore faut-il maîtriser le maniement de ce drôle de boîtier bardé de boutons et de chiffres. Le tuto sur Internet ? Pas clair. La notice d’utilisatio­n ? Barbare. Les explicatio­ns patientes, via Facetime, d’un pilote familier de l’engin ? Parfaites si ce satané cadenceur ne se mettait pas à faire des siennes à quelques minutes du départ. Eteindre. Rallumer. Vérifier les connexions. Eurêka ! Le miracle se produit juste avant la première épreuve chronométr­ée. Avec le sentiment du travail accompli, nous prenons le départ de la spéciale. L’euphorie est de courte durée.

Au bout de 500 mètres, la brume légère qui étreint le massif du Vercors se transforme en brouillard à couper à la disqueuse. On ne voit plus les bas-côtés mais on devine les précipices. Cauchemard­esque. Il n’est alors plus question pour nous de tenir une moyenne, mais de rester sur la route et de rentrer sains et saufs. Consolatio­n : notre cadenceur a fonctionné. On peut donc aborder la deuxième spéciale. En raison de conditions météo jugées « exceptionn­elles », l’ACM décide d’abaisser la vitesse imposée de 4 km/h. Le temps de modifier les paramètres du boîtier, et nous voilà partis. Le brouillard est tombé, le rythme est bon, nous prenons confiance jusqu’à ce que les phares d’un autre concurrent se mettent à grossir dans nos rétroviseu­rs. Bizarre… Ce que nous redoutions sans nous l’avouer se confirme à l’arrivée : nous n’avons pas réussi à rentrer la bonne moyenne dans ce satané cadenceur et avons roulé trop lentement. Bilan de cette première journée : une modeste 35e place sur 41 au général. Finalement, ce n’était pas si mal, la règle de trois.

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Nice-Matin et Radio Vinci Autoroutes.
(Photo Jo Lillini) La Renault Zoé de Nice-Matin et Radio Vinci Autoroutes.
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