Pas encore identifié
Qui est l’individu qui s’est enfermé dans le Musée archéologique ? Le mystère reste entier. Les rares personnes qui l’ont vu décrivent un homme jeune, entre et ans, grand et mince. Quelle est son identité ? Elle n’est pas établie. « Nous sommes sur plusieurs identités, il faudra un ou deux jours pour la déterminer », confiait, hier, le procureur de la République de Draguignan, Patrice Camberou. L’individu, interpellé à plusieurs reprises dans le passé, aurait donné des noms différents. Une fois identifié, on saura s’il dispose d’un casier judiciaire ou pas. Les dégradations qu’il a commises sur place, notamment les deux amphores cassées, sont-elles volontaires ou consécutives à une crise de folie ? Là encore, difficile d’affirmer quoi que ce soit, parce que le suspect n’a pas pu donner d’explications aux policiers. Examiné par un psychiatre, il a été hospitalisé d’office, en état de décompensation. Cela laisse supposer qu’il s’agit d’un déséquilibré. Quelle est la teneur des inscriptions retrouvées sur les murs et portes à l’intérieur du musée ? Écrites dans un « arabe approximatif », selon une source proche de l’enquête, elles ont été traduites et « n’ont rien de relatif à des menaces » indiquait aussi le procureur de la République, précisant : « Elles signifient : dieu est grand » .Qui mène l’enquête ? À ce stade, les investigations sont menées par les policiers du commissariat de Fréjus.