Monaco-Matin

JOURNÉE) Le Cannet sans pitié

- K. NATTON

Gymnase des Oiseaux à Mougins, Mougins - Le Cannet, 0-3 : 22-25 (28’), 2325 (26’), 15-25 (20’). Arbitres : MM. Vermande et Verdu.

Mougins : 3 aces (Larcerda, 2) ; 3 contres (Arbos, 2) ; 35 attaques (Lacerda, 19) ; 16 fautes (dt 4 services).

Six : Le Moigne (cap.), Martin(4), Lacerda (21), Fortuna (3), Joffrin, Lautric (5). Libéro : Cambérabér­o. Puis : Arbos (5), Domenichin­i (1), Thomas (2). Entr. : M. Tari. LE CANNET : 3 aces (CelicMarko­vic, 2) ; 12 contres (Herrera Blanco, 4) ; 41 attaques (Lazareva, 11) ; 17 fautes (dt 9 services).

Six : Barakova (cap., 4), CelicMarko­vic (12), Yaneva (8), Hasanova (6), Herrera Blanco (8), Lazareva (14). Libéro : Giardino. Puis : Abrahmova (2), Jovic (2), Aguirre. Entr. : L. Micelli.

Une heure quinze, c’est le temps qu’il a fallu au Cannet pour s’imposer chez leurs voisines de Mougins, hier soir. Une victoire obtenue en trois sets secs, comme elles l’avaient déjà fait à Paris/St-Cloud et devant Saint-Raphaël. Un tarif sans concession qui satisfait amplement Lorenzo Micelli, le coach du Volero.

« C’était important de rester sur cette dynamique et comme il n’est jamais simple de venir jouer à Mougins, je suis satisfait car les filles sont restées concentrée­s jusqu’au bout ». Pour Marie Tari, la leçon est évidemment plus difficile à digérer même si l’entraîneur du MOM veut rester positive.

« Je retiens que nous avons su revenir à deux points dans les premier et deuxième sets. C’est juste dommage qu’on n’ait pas réagi plus vite pour nous remettre dans de bonnes conditions ».

Venu avec son armada d’expérience, le Voléro a dû attendre le milieu du premier set pour enfin se défaire de Mouginoise­s pugnaces, à l’image de Lacerda. La pointue brésilienn­e a terminé meilleure marqueuse de la rencontre. Après avoir lâché du lest à leurs adversaire­s, (16-21), les Panthères du MOM ressortaie­nt leurs griffes et s’arrachaien­t pour revenir à un point (20-21). Un danger vite écarté par Markovic qui bouclait la manche dès la deuxième balle de set (22-25).

La manche suivante était quasiment identique avec une rapide prise de pouvoir du Voléro, grâce au duo Lazareva-Markovic (3-9). Lacerda et Lautric au bloc faisaient un peu de résistance mais Le Cannet confortait son avance (17-24). Pourtant, il lui en a fallu six autres pour écarter l’idée d’une « remontada » mouginoise. Lazareva, la pointue russe du Volero avait le dernier mot (23-25). La mi-temps ne changeait rien malgré les changement­s opérés dans le six du MOM. « Je pensais redonner du peps au groupe, mais ça ne l’a pas fait. C’est rageant », regrettait Marie Tari en fin de match. Car ce troisième set a été encore plus rapide que les deux précédents (15-25).

Lecouls 0, Ndoye 0 , Alanko 4 , Druenne 1 , Burmazovic (Lib.), Vander Weide 19, Schad 13, Sylves 14, Schwabe 8, PIata Zessi 0, Leroux 0, Lecouls 0. Coach : C. Ong.

Cannes : 6 aces, 28 attaques, 12 contres, 24 fautes (dont 10 services).

Kloste 12 , Carocci (Lib.), Todorova 17, Grbic 0 , Kodola 28, KreutzDiou­ck 5 , Coneo- Cardona 2, Signorile 2, Szczurowsk­i 12, Rankovic 10. Coach : R. Marchesi.

C’est du très grand spectacle que les deux derniers finalistes de LAF ont livré. Ils ont offert au public un suspense incroyable. Mais la guerre des nerfs a été remportée par des Nantaises capables de renverser des montagnes à domicile. Comme Kloster et les siennes pouvaient s’y attendre, les locales entraient tambour battant dans un duel au cours duquel, la moindre faille d’un côté comme de l’autre allait être exploitée (2521). Le tandem Schade-Gicquel était lancé sur d’excellents rails. En confiance, la troupe d’Ong reprenait sur les mêmes bases (12-9), mais Kodola passait la surmultipl­iée (12-14). Insuffisan­t face à la défense locale (28-26). Plus lucides au retour des vestiaires, Todorova - épatante - et Cannes régalaient (11-19, 18-25), notamment au bloc. Difficile de retrouver ses esprits et de la fraîcheur face à un rouleur compresseu­r sudiste (23-25). Mais la furia de

LAF

la Cité des Ducs portait merveilleu­sement Druenne et sa troupe, qui se payaient le scalp du champion de France.

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Le duel entre Hasanova (Le Cannet, en blanc) et Le Moigne (MOM) a largement tourné en faveur de la première. (Photo Patrice Lapoirie)

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