« Qwant Culture » : de son installation
Le 21 mai dernier, le maire de Cannes, David Lisnard, signait avec Eric Léandri un compromis de vente (montant 1,4 million d’euros), portant sur l’achat de locaux communaux au sein de « l’Espace Forville ». Soit un plateau de 810 m2. La start-up souhaite y installer « Qwant arts », projet depuis rebaptisé, selon le P.-D.G., « Qwant culture ». Il s’agit, depuis Cannes, de référencer tout ce qui a trait à ce domaine. Vingt-cinq salariés en 2019, 35 en 2020 et au moins 40 en 2021 : voilà ce qui était annoncé. « Cette opération de cession est proposée au prix agréé par la Direction départementale des services fiscaux de Nice », indiquait la délibération que Nice-Matin a consultée. Un projet, précise le texte, « accepté par Qwant selon l’offre unilatérale d’achat en date du 24 septembre 2018 ». Mais pour l’instant, rien à l’horizon. Un premier avenant, daté du 26 août, avait déjà prorogé le délai de validité de la promesse de vente, initialement fixé au 2 septembre, au 15 octobre. À cette date, rien n’a été conclu. La start-up a donc « proposé », selon le terme de la mairie de Cannes, la signature d’un avenant « prorogeant la promesse au 29 novembre 2019, afin de finaliser les conditions de financement de l’acquisition des locaux ».
Quel financement ?
Seule certitude : la promesse des 25 salariés en 2019 ne sera donc pas tenue.
Selon la mairie de Cannes, et malgré deux reports, « Qwant maintient son projet d’installation » .Pourexpliquer le retard, Eric Léandri affirme que ses équipes n’ont pu réaliser
les tests d’amiante comme ils le souhaitaient. « Quand j’aurai mes tests, j’achèterai. » Comment compte-t-il financer l’achat ? Rien ne semble vraiment acté pour l’instant. « J’ai deux plans. Soit on achète nousmême, et on intègre les lieux.
Soit nous faisons acheter par un tiers et nous intégrons les lieux en louant. »
Eric Léandri se veut confiant. « Va-t-on le faire ? Oui. Mais tant que je n’ai pas de lieu pour poser des salariés, je ne le fais pas. »