JOURNÉE) Le Stade Niçois fait le plein
À Céret (stade Fondecave), Nice bat Céret 27-12 (17-9) Arbitre : M. Crapoix (Bourgogne)
Pour Céret : 4 pénalités (Garcia 8, 15, 26, 52)
Pour Nice : 3 essais (Tivoli 11, Gougeon 30, Martin 66) ; 2 transformations (Villanove 11, 30, 66) ; 2 pénalités (Villanove 5, 58)
Céret : Mazzochin - Jorba, Desaphy, Soulé, Coma – (o) Garcia, (m) Giraud – Lopez, Busquets, Flores – Ta’avili, Dufour – Mchedlishvili, Goullet, Magne
Entrés en jeu : Jashitashvili, J.B Aulet, Q.Bonnet, Benahim, Melaine, Arnaudies, Duret, Pujol Stade Niçois : 15 Defives - 14 Gougeon, 13 Cutayar, 12 Fritz, 11 Bonnet-Gonnet - 10 (0) Villanove, 9 (m) Cazanave - 8 Malavard (cap), 7 Tachat, 6 Mace - 5 Fontaine, 4 Tivoli - 3 Koberidze, 2 Martin, 1 Pouyleau Entrés en jeu : Tyumenev, Dunbar, Bain, Iliescu, Champin, Romain, Barreto, Akkaoui
Implacable. Logique. Et douloureux pour les Cérétans. Comme il fallait s’y attendre, hier dans un stade Fondecave inondé de soleil, le Céret Sportif a longtemps résisté, avant de céder sous la pression exercée par le Stade Niçois. En matière de défense, force est de constater que Nice en connaît un rayon. Énormes à l’impact sur l’homme et dans l’organisation. Pour preuve, le zéro pointé du CS côté essais malgré de nombreuses tentatives. Parce que plus que ne l’indique le tableau de marque, Céret a sorti ses tripes pour altérer l’édifice adverse. Stratégiquement, avec parfois un grain de folie, mais rien à faire. Bloqué à double tour. «Onavait décidé de ne pas céder grandchose, rajoute le flanker niçois John Macé. Ce secteur devient notre point fort, il est un parfait lancement de jeu. On a réussi à étouffer les intentions de Céret. » L’analyse est aussi froide que cruelle. Comme leur jeu offensif. Témoin le premier essai signé Tivoli, suite à un cadeau de bienvenue de la part des locaux. Amateurs de jeu grand large, les Azuréens répliquaient ballon en main, à la réussite au pied de Garcia sur pénalités. Par deux nouveaux essais. Le premier suite à une conquête gagnante en touche et un ballon expédié à la vitesse grand V sur le flanc, avec en bout de ligne, un boulevard ouvert pour l’ailier Gougeon. Du sur-mesure. Incapable de jouer dans le dos d’un adversaire taillé d’un autre bois, Céret ne s’est pas découragé pour autant. Les quelques fulgurances de Soulé, Coma ou Jorda entretenaient un maigre espoir, mais il planait sur Fondecave comme un sentiment d’impossible. Une impression qui allait vite donner raison à un public venu nombreux encourager les siens, quand après un long harcèlement défensif dans les 22 mètres catalans, le talonneur Martin s’arrachait irrésistiblement pour pointer au bon endroit. Et sceller par là même une victoire longtemps contestée, mais largement méritée.