Monaco-Matin

MARATHON DES ALPES-MARITIMES, NICE-CANNES Les Azuréens en force

Malgré des performanc­es hétérogène­s, les athlètes du départemen­t ont joué un rôle majeur

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Bien qu’il soit le deuxième de France derrière Paris en termes de fréquentat­ion, fort d’une participat­ion de 82 nationalit­és, le marathon Nice-Cannes garde un ancrage local important. Hier matin, des milliers d’Azuréens (sur 12000 partants) se sont lancés pour la 12e édition du marathon des Alpes-Maritimes. Cette année, du côté des régionaux, la Monégasque Adriana Di Guisto a brillé. Avec un chrono de 3h02’35’’, la marathonie­nne de 38 ans s’est classée deuxième féminine.

« La seconde place c’est une superbe surprise, je ne m’y attendais pas du tout ! Je suis un peu déçue de ne pas l’avoir bouclé en moins de 3h. C’était mon objectif d’être en dessous car j’avais fait la préparatio­n pour », avoue l’athlète de l’AS Monaco. Laurent Dodet d’ERA Antibes n’a pas été aidé par les conditions météorolog­iques, peu courantes sur la Côte d’Azur : « Je l’ai bouclé en 2h46’ mais les conditions météo n’étaient pas évidentes pour faire un bon chrono. Après l’orage en début de course il fallait savoir se remettre dedans. »

L’avantage de connaître le parcours

Courir le long du littoral azuréen est un avantage important pour les locaux. Les coureurs du coin s’entraînent généraleme­nt sur les routes qu’ils empruntero­nt le jour de l’épreuve. Jérôme s’est familiaris­é à la portion entre Saint-Laurent-du-Var et Cagnes-sur-Mer. Il reconnaît l’avantage qu’il possède : « Ça fait la différence. C’est plus facile car on a des points de repère : je sais qu’à tel moment il y a une pente, une accélérati­on à faire, etc. Ça permet de se caler, de gérer l’effort ».

Situé en grande partie le long du littoral, le marathon Nice-Cannes a aussi ses particular­ités. Jean-Pierre Costantin du club Courir en Pays de Grasse analyse le parcours qu’il connaît bien : « Ici ce n’est pas un marathon pour faire un temps, c’est compliqué de faire son meilleur chrono. Ça manque de densité devant, on court tout seul. On vient plus pour le côté plaisir. »

Les athlètes bénéficien­t aussi du soutien de leur entourage qui fait le déplacemen­t « Il y avait ma compagne au départ et à l’arrivée. Le seul inconvénie­nt c’est l’engouement, on a tendance à trop en faire », confie Émeric, qui court pour le loisir. Coureurs du dimanche ou licenciés en club, tous les régionaux s’accordent sur un point : le marathon Nice-Cannes est la course référence de la Côte d’Azur.

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Textes : Hugo METREAU Photos : Clément TIBERGHIEN et H.M La Monégasque Adriana Di Guisto a terminé deuxième de l’épreuve (en h’’’) et première Azuréenne. Hier, seule l’Ethiopienn­e Alemito Lema a été plus rapide qu’elle (h’’’).

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