Monaco-Matin

« J’étais persuadé de devenir entraîneur »

- PROPOS RECUEILLIS PAR ANTOINE DELGOULET

Il y a eu tout de même ce barrage retour gagné contre Strasbourg (-) en ...

Oui c’est vrai ! Un match extraordin­aire à vivre. On avait des joueurs hors du commun qui étaient capables de tout donner sur un seul match. Dommage qu’on n’ait pas réussi à jouer aussi bien sur la saison. Avec Marko Elsner, Milos Djelmas, Roby Langers, des joueurs fantastiqu­es, jamais on n’aurait dû se retrouver dans cette situation-là.

Un joueur vous a impression­né plus particuliè­rement ?

signer là-bas. Sur mon lit d’hôpital, Tapie m’a quand même promis que je jouerais à l’OM. Au lieu d’être transféré, j’ai cependant été prêté un an avec option d’achat. Mais elle n’a finalement pas été levée.

Bernard Tapie ?

Il est immense. Il est capable de vous transporte­r, de vous motiver comme personne. Un vrai personnage.

Vous faites cette saison-là le doublé coupe-championna­t. Vos meilleurs souvenirs ?

Des très bons souvenirs, oui, mais les meilleurs je les ai vécus à Niort où on est parti de e division pour monter jusqu’en D. Marseille, c’était bien sûr une expérience unique. J’ai côtoyé Allofs, Papin, Cantona... J’ai appris beaucoup là-bas et cela m’a servi dans ma carrière d’entraîneur, notamment pour savoir comment fonctionna­ient certains grands joueurs et un grand club.

Des regrets de ne pas être resté ?

Bien sûr. Je revenais de blessure et si j’avais été meilleur, Tapie m’aurait gardé. Mais ils ont pris Pardo et Deschamps après et je crois qu’ils n’ont pas regretté leur choix.

Votre avenir ?

Quand on est entraîneur, c’est difficile de se projeter. J’ai encore un an de contrat. J’ai envie de continuer. Je suis passionné par le jeu et le football. Je prends beaucoup de plaisir et j’espère que ça durera encore longtemps.

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