CHARLES LECLERC MISE SUR LE KARTING
Le pilote prodige de l’écurie Ferrari annonce qu’il se lance dans la commercialisation d’une gamme de karts à son nom. Le champion de Formule 1 renoue ainsi avec ses premières amours.
S’il anticipe les virages à la perfection sur les pistes de Formule 1 et s’avance comme un futur prétendant au titre de champion du monde, Charles Leclerc n’oublie pas d’où il vient. Et, à l’instar d’autres grands champions de son temps, garde la main sur son image autant qu’il apprend à l’optimiser en dehors des circuits. Déjà habile dans sa communication sur les réseaux sociaux, le pilote monégasque a ainsi annoncé ce mercredi son partenariat avec la firme italienne Birel ART dans l’univers du karting.
« Je suis très heureux d’annoncer que je vais maintenant avoir ma propre marque de karting. J’ai commencé à courir il y a 18 ans en rêvant de la Formule 1, la plupart des meilleurs temps que j’ai eus en sport automobile datent de l’époque du karting, mais c’est aussi là où j’ai le plus appris. J’ai hâte de voir cette beauté en piste » , a tweeté le pilote monégasque.
« Je sais ce que je dois au karting : tout ! »
« Il faut toujours se souvenir d’où on vient, précise-t-il dans un communiqué publié par Birel ART. Je sais ce que je dois au karting : tout ! C’est là que s’est cristallisée ma passion pour le sport automobile, c’est là que j’ai appris les bases qui m’ont permis de progresser jusqu’au sommet de la pyramide et c’est là aussi que j’ai rencontré quelques-unes des personnes importantes qui m’ont accompagné par la suite. J’étais décidé à faire quelque chose pour le karting depuis longtemps, je pense que c’est maintenant le bon moment. »
Terrain des premiers exploits de nombre de pilotes de Formule 1, le karting garde généralement une place de choix dans le coeur des as du volant. Celle du temps des premières compétitions et des grandes amitiés. La piste de JeanVial, à Brignoles, est ainsi devenue l’emblème du lien indéfectible entre les familles Bianchi et Leclerc. C’est sur le tourniquet varois que Charles prit le volant pour la première fois à l’âge de 4 ans. C’est ici, surtout, qu’il rencontra son « frère » et mentor, Jules Bianchi. Preuve de l’amour des pilotes de F1 pour le karting, Ayrton Senna avouait même que son plus féroce rival dans sa carrière n’avait pas été Alain Prost mais son coéquipier à ses débuts en kart, Terry Fullerton.
« Une qualité de production sur une grande échelle »
Les châssis floqués « CL », comme les initiales de
Charles Leclerc, sortiront très prochainement de l’usine Birel ART de Lissone, située non loin du mythique circuit de Monza où Charles a écrit une des plus belles pages du sport monégasque il y a quelques semaines.
La gamme de karts aux couleurs du pilote Ferrari s’étendra du loisir à la compétition avec des disponibilités dans les catégories Baby, Mini, OK / Junior, KZ, Rotax et Rental. « Les compétences de Birel ART ont récemment été confirmées par un magnifique doublé au championnat du monde KZ. Je tenais à ce que les châssis portant mon nom soient capables de très bonnes performances dans un large éventail de conditions. Seule une grande usine comme Birel ART peut garantir une telle qualité de production sur une grande échelle » , commente le pilote.
« Lancer des petits jeunes en compétition »
« Birel ART est notamment détenu par Nicolas [Todt, un proche de Charles, ndlr] et il y avait des discussions depuis un moment, confie l’aîné de la fratrie Leclerc, Lorenzo. Le but de ce partenariat est aussi de créer une structure “Charles Leclerc” grâce à laquelle il pourrait lancer des petits jeunes en compétition. Charles en profitera sûrement pour assister à nouveau avec plaisir à de grandes compétitions de karting. »
Le Monégasque n’est pas le premier pilote à miser sur le développement du karting. Avant lui, Lewis Hamilton, Nico Rosberg, Daniel Ricciardo, Fernando Alonso ou encore Robert Kubica ont signé des partenariats du même acabit. Blanc, rouge et noir, le kart façon Leclerc rappelle le code couleurs du Monégasque et arbore le n° 16 de sa monoplace Ferrari sur le réservoir. Ne reste qu’à lui trouver des pilotes pour le faire briller.