Après les intempéries, le défi soumis aux « colibris »
Mercredi, après les grosses intempéries et l’arrivée massive de déchets (végétaux, mais aussi plastiques) sur les plages mentonnaises, le responsable de l’association Stand up for the planet, Sébastien Uscher, a lancé un défi à ses concitoyens. Dans une vidéo, il apostrophe alors quiconque le regarde : « Est-ce qu’on peut être solidaire envers mer nature ? Elle a été agressée, il y a des déchets partout sur nos plages. Est-ce que chaque Mentonnais est capable, jusqu’à dimanche, de ramasser un petit sac ? » Le jeune homme, engagé depuis longtemps dans cette démarche, en appelle alors à la force du collectif. Et propose à tous les participants d’envoyer des photos avec le hashtag #colibrisbymenton (référence à une légende qui incite chacun à faire sa part) – pour encourager les autres à s’y mettre. Clichés et commentaires n’ont pas tardé à affluer sur Facebook. Il y a eu Alexandrine, sur la plage d’Hawaï ; Mathilda qui prévoyait de profiter de finir plus tôt le boulot pour aller ramasser des immondices ; Alice, bien décidée à y aller avec sa fille ; Peter, qui raconte avoir ramassé 100 L en une heure avec sa famille ; Mireille, partie nettoyer la plage du Solenzara durant 1h40, rentrée avec 120 litres de déchets ; Coralie et ses enfants, ravis de s’offrir un coucher de soleil en récompense ; Fanny, qui a foncé à la plage de Garavan dès la sortie de l’école ; Sandrine, qui a eu l’heureuse surprise d’être aidée par trois enfants de 5 à 11 ans venus spontanément l’aider aux Sablettes. Ou encore Coralie, qui a motivé sa classe de maternelle, persuadée que cette sortie « laissera des traces sur les citoyens de demain » ; ainsi que Lilian, effaré de remplir un sac de 80 L en sept minutes. Sans oublier Noémie, qui, plutôt que d’attendre de récupérer sa fille sans bouger, s’est aventurée dans une jungle de canettes, de bouteilles en plastique, de grillage...