Investir à l’étranger !
Tour d’horizon De plus en plus de Français optent pour une acquisition immobilière à l’étranger, pour s’expatrier ou tout simplement investir
La démocratisation des transports aériens, la multiplication des ouvertures de ligne et la baisse des prix des billets, mettent le monde à portée d’avion. Jamais nos rêves d’exotisme n’ont été aussi abordables. Au point que de plus en plus de Français passent le pas et optent pour une acquisition immobilière à l’étranger.
Les motivations sont diverses : expatriation pour bénéficier d’un meilleur pouvoir d’achat, à la retraite par exemple ; résidence secondaire ; ou tout simplement opportunités d’investissement plus rémunératrices... Les bonnes raisons d’investir à l’étranger ne manquent pas. Mais attention aux pièges. Ce type d’acquisition ne s’improvise pas. Mieux vaut passer par un professionnel.
Des prix attractifs
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L’une des raisons qui motive les investisseurs globetrotteurs c’est bien sur le prix. Quand la valeur du mètre carré s’envole en France, et particulièrement sur la Côte d’Azur, on trouve encore des biens immobiliers abordables chez nos voisins européens.
Le Portugal a ainsi été longtemps l’Eldorado des retraités français qui pouvaient y acquérir une maison pour le prix d’un deux-pièces sur la Côte d’Azur. Tout comme l’Espagne, crise oblige. Toutefois les prix pratiqués dans la péninsule ibérique ont grandement progressé ces dernières années. La
Grèce, elle, reste très attractive. Tout comme certaines destinations plus lointaines comme les ÉtatsUnis ou le Canada. OutreAtlantique il n’est pas rare de trouver, hors les grandes mégalopoles, des pavillons de banlieue entre 100 000 et 150 000 dollars !
● Des rendements locatifs intéressants
Le rêve américain est ainsi à portée de bourse. Il peut en outre s’avérer lucratif. Car les taux de rendements locatifs sont particulièrement intéressants chez l’Oncle Sam, oscillant de 5 à 8 % selon les villes et les États. Idem à l’Île Maurice qui, dans un environnement particulièrement idyllique, propose de nombreuses opportunités aux investisseurs. Cette île - Etat de l’océan Indien s’est lancée en 2015 dans un programme d’investissements immobilier qui offre un environnement juridique et fiscal particulièrement avantageux pour les acquéreurs étrangers.
● Une fiscalité douce
Car l’autre argument financier qui emporte souvent la conviction des investisseurs, c’est bien sûr la fiscalité. À l’Île Maurice, l’impôt sur les revenus tout comme l’impôt sur les sociétés sont ainsi plafonnés à 15 %. Il n’y a pas comme en France d’impôt sur la fortune immobilière ni de CSG, deux taxes qui poussent à l’expatriation.
Le Maroc a quant à lui décidé de plafonner la taxe sur la plus-value à 20 % pour les propriétaires étrangers. Mais attention, si certains pays ne manquent pas d’arguments pour faire converger chez eux les capitaux extérieurs, il peut s’avérer en revanche plus compliqué de rapatrier ses avoirs en cas de cession.
● L’environnement juridique
Mieux vaut en effet bien se renseigner sur l’environnement juridique et politique du pays dans lequel on compte investir. Il n’est parfois pas possible d’investir en nom propre ou de récupérer aisément ses liquidités. A contrario, l’Île Maurice encore, offre un environnement particulièrement sécurisant basé sur un droit en tout point similaire et la France et permettant même d’obtenir en prime la nationalité mauricienne si l’investissement immobilier réalisé dépasse 450000 euros.
Dans ces conditions, pourquoi s’en priver ?