La permanence du député LREM Roussel envahie à Nice
Plus d’une soixantaine de cheminots ont investi, hier midi, à Nice, la permanence du député de la e circonscription des Alpes-Maritimes, Cédric Roussel (LREM), pour exiger des excuses après des propos tenus par… un autre député macroniste : Loïc Dombreval. Dimanche, sur France , l’ex-maire de Vence a déclaré que
« des cheminots partaient à la retraite à ans avec euros de pension ». De quoi faire dérailler les cheminots qui sont arrivés en masse chez Roussel. « Eh oui, la patate chaude atterrit sur votre bureau », grincent les salariés de la SNCF qui veulent être entendus.
Et, après quelques minutes de pourparlers, le tout bien encadré par la police, le député Roussel a reçu une délégation dans son bureau afin de jouer les intermédiaires. Plutôt de bonne grâce d’ailleurs…
« Nous exigeons des excuses après les mensonges du député Loïc Dombreval et nous souhaitons qu’il le fasse publiquement dans un communiqué », harangue Michaël Albin, porte-parole de la CGT cheminots . « Il doit reconnaître qu’il a menti », renchérit le délégué syndical CGT, Najim Abdelkader.
« Je crois au dialogue »
Cédric Roussel tente de temporiser. Et fait chauffer son téléphone : un message à Dombreval, d’autres au collaborateur parlementaire du député vençois. Il négocie un rendezvous. Verdict : « Loïc Dombreval n’est pas dans le département mais son collaborateur va vous contacter pour un rendez-vous… », lâche Roussel face aux syndicalistes. Forcément, ça coince chez les cheminots ! « Qu’il nous envoie ses excuses et on en parle plus », peste Najim Abdelkader. « On va monter d’un cran, alerte Albin, débit TGV. C’est irresponsable de faire croire ça aux gens sur nos retraites. »
L’affaire « Dombreval », n’est pas terminée mais les cheminots lèvent le camp.