Monaco-Matin

« Moins bling-bling »

- VINCENT MENICHINI

revenir en .

Parlez-nous de la méthode Jean-Marc Furlan…

Un super coach. Les résultats ne sont pas là mais tout le monde est à fond derrière lui. A l’entraîneme­nt, il y a beaucoup de jeu. C’est très intense. On double les séances deux fois par semaine. Je n’avais jamais fait ça avant. Il nous parle sans cesse. Dans la gestion humaine, c’est vraiment très fort. J’aimerais vraiment lui rendre la pareille sur le terrain. On a créé une vraie relation de confiance. C’est le coach qui m’a convaincu de rejoindre Auxerre. Il m’a appelé et retourné le cerveau, alors que j’avais des contacts avec des clubs de Ligue  (rires).

Deux buts en championna­t, un en Coupe de France et deux passes décisives, ça vous inspire quoi ?

Je peux largement mieux faire mais pour un gars qui revient de quatre ans loin des terrains, ce n’est pas si mal. La Ligue , c’est plus compliqué que la Ligue . Tu te fais « tamponner » chaque week-end. Moi qui aime bien garder les ballons dos au but, décrocher, ce n’est pas évident. Mais je le savais.

Comment se passe la saison d’Eddy Sylvestre (prêté par Nice) ?

Il est bien, même s’il a eu un peu de mal à encaisser les grosses charges de travail ( apparition­s,  but). Il va monter en puissance au fil de la saison. Avec le coach Furlan, il y a toujours un temps d’adaptation. Il nous le répète souvent.

A part votre ami Pierre Lees-Melou, qu’est-ce qui vous manque de Nice ?

La météo (sourires)… L’ambiance au stade aussi.

En Ligue , on évolue souvent dans des stades vides. A Nice, j’ai eu la chance d’être soutenu par une partie du public. Je n’oublie pas certains supporters, ceux qui ne m’ont jamais lâché. Pierre ? Je l’ai toujours au téléphone. A cette heure-ci (entretien réalisé hier à  heures), en principe, on joue à la console ensemble. Là, j’ai coupé le son pour ne pas être perturbé (rires).

Quel est votre plus beau souvenir niçois ?

Mon retour à la compétitio­n contre Montpellie­r et mon doublé (février ). Quand je rentre, on perd -. Et là, je mets deux buts. C’est une sensation incroyable. Je touchais les étoiles. C’était la récompense après tant de mois de galère.

Le meilleur joueur avec lequel vous avez évolué ?

Il y en a beaucoup comme Hatem (Ben Arfa), Ricardo ou Mika Seri mais je vais dire Pierre (Lees-Melou) .Et ne pensez pas que je lance ça parce que c’est mon ami. Il fait un travail invisible remarquabl­e, n’est pas reconnu à sa juste valeur, court toujours plus que les autres. Ok, il ne va pas faire des passements de jambes ou autre, mais techniquem­ent c’est très très propre. Entraîneur, c’est un joueur que je prends en priorité.

Le meilleur coach que vous avez connu ?

Puel, Favre et Vieira, c’est pas mal non ? J’ai eu la chance de travailler avec trois entraîneur­s de haut niveau. Mon seul regret est de ne pas avoir pu être à  % avec Claude Puel. Quand il m’avait appelé avant ma signature, il connaissai­t mes qualités et mes défauts. Avec lui, j’aurais vraiment progressé. J’étais venu pour lui.

Votre ambition ?

Rejouer en Ligue , le plus tôt possible, avec Auxerre de préférence. trois buts cette saison en dix apparition­s. L’Omonia est leader de son championna­t après treize journées.

Pierre n’est pas reconnu à sa juste valeur”

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