Le nouveau giratoire du Borrigo est quasi terminé
Les travaux, entamés pendant l’été, arrivent à leur fin. Après une trêve de Noël, il ne restera plus qu’à réaliser quelques derniers fignolages. Mais les conducteurs peuvent d’ores et déjà l’emprunter
Pour les habitants et habitués du Borrigo, la nouvelle devrait faire l’effet d’un cadeau de Noël anticipé. Après deux saisons de travaux – qui ont pu, pour certains, paraître bien longues
(1) – le grand giratoire sous le pont de la SNCF va enfin être mis en service. Le gros du chantier, commencé en juillet, sera achevé à la fin de la semaine – une fois que la totalité de la signalisation aura été mise en place. Ne restera plus qu’à réaliser quelques opérations de fignolages après les fêtes. La terre végétale restera notamment sous l’arceau – sous forme de dôme – en attendant. Car elle servira pour l’aménagement paysager du giratoire, à partir de janvier. Dans la mesure où l’espace est à l’ombre et peu accessible, les équipes communales opteront vraisemblablement pour un jardin de type japonais. Ou, en d’autres termes, qui nécessite un minimum d’entretien. La Ville doit, également, encore poser des barrières pour que les véhicules ne stationnent pas de manière anarchique dans le nouvel aménagement.
La fin du carrefour à feux
« La genèse de ce chantier, c’est que l’on voulait supprimer le carrefour à feux qui représentait un frein à la circulation », rappelle-t-on du côté du service des grands travaux de la Ville. Indiquant que plusieurs projets avaient été étudiés par les équipes départementales – les travaux étant financés à parts égales par la commune et le Département, également en charge de la maîtrise d’oeuvre, de la maîtrise d’ouvrage et du suivi de l’opération. Parmi les scénarios envisagés, un système de double giratoires – de type « lunette » – avec un plus petit en amont. Mais c’est finalement la solution d’un grand giratoire sous les piles du pont de la SNCF qui a été validée.
« Il était par ailleurs important que les contre-allées soient défavorisées par rapport à la voie centrale, de manière à redonner de la tranquillité aux riverains. Les gens prenaient tous Cernuschi à fond pour tenter de doubler les voitures restées sur la voie centrale. Cela impliquait une véritable insécurité… », complète-t-on. Conscient que la situation s’est déjà améliorée : mis à part la voiture d’un facteur, personne n’est passé – durant près d’une demi-heure – sur l’artère secondaire. Sur l’avenue des Alliés, les 80 premiers mètres sont par ailleurs passés en sens descendant « pour éviter, là aussi, que les gens ne la prennent pour doubler, et ainsi supprimer les accidents »,
souligne un responsable du service des travaux au Département. « La vraie victoire est là : il y a objectivement moins de monde sur les contre-allées. »
Pour parvenir à cette nouvelle organisation du carrefour, il a fallu démolir les chaussées et réaliser des gros travaux de réseaux (eau, électricité, illuminations…). « Nous avons aussi repris les enrobés du giratoire Pompidou (en face de l’école de musique), commente-ton au service des grands travaux. Aujourd’hui, tout est neuf du Cours du centenaire à l’allée de la Vierge. D’autant que la Carf avait refait les conduits d’eau potable et d’eaux usées en amont. L’enjeu, c’est que ce secteur ne bouge plus pendant dix ans ! » Pour combler cette ambition, seuls quelques menus travaux resteront à la charge de la commune, au-dessus du nouveau rond-point. Installation de containers enterrés, rafraîchissement des zones de stationnement avec des épis en marche arrière…
« On va aussi refaire tout Albert-Ier, en élargissant les trottoirs à 1,40m. On s’est aperçu qu’il y avait là beaucoup de circulation piétonne. » Pour recevoir la fin des cadeaux, il faudra cela dit attendre que la trêve de fin d’année s’achève.
Le marché stipulait que les travaux devaient s’achever le 3 décembre. Mais en raison des dixsept jours d’intempéries essuyés en novembre, le chantier a pris un mini retard. Bien que l’entreprise ait, officiellement, respecté les échéances.