La gazette municipale de la discorde
Dans de la presse à scandale, l’affaire aurait assurément pris le nom de « Gazettegate ».
La semaine dernière, fidèle à son habitude de relayer toutes les informations ayant trait au village sur sa page Facebook, le maire de Breil, André Ipert, postait en intégralité la nouvelle gazette municipale. En attendant que les habitants la reçoivent physiquement dans leur boîte aux lettres. Son ancienne adjointe, Laurence Boetti-Forestier – passée, depuis, dans l’opposition – ne tarde pas à s’offusquer par voie de communiqué de presse. « J’ai eu la surprise de découvrir que mon article n’avait pas été publié. En lieu et place, la mairie a pris l’initiative, sans même m’en informer, de publier le texte que j’avais rédigé pour le 12e numéro et qui avait déjà été publié dans la gazette de l’été 2019 », écrit-elle.
« Censure de l’opposition »
Précisant avoir simplement voulu, dans le texte proposé, faire un bilan de son action pour Breil en tant qu’élue municipale et régionale. «Les propos de nature à déplaire à la municipalité en place, comme l’expression de mon soutien à la candidature de Sébastien Olharan, ne sont, de mon point de vue, pas étrangers à ce que je considère être une forme déguisée de censure de l’opposition », grince Laurence Boetti Forestier.
« Il ne s’agit ni plus ni moins que d’une erreur de publication indépendante de toute volonté de nuire », plaide le maire, André Ipert, en réponse à la publication Facebook de son opposante. Promettant de publier le « bon » texte au plus vite – ce qu’il a fait depuis. Rappelant que
« depuis le début de notre mandat nous accordons aux élu(e) s d’opposition une