Villefranche : quelle couleur pour la future citadelle ?
Ils sont venus, ils sont tous là, au chevet de la citadelle : le maire, Christophe Trojani ; la sénatrice Dominique Estrosi-Sassone ; la députée, Alexandra ArdissonValetta ; le vice-président du Conseil départemental, Xavier Beck ; des maires des communes voisines ; le délégué départemental de la Fondation du patrimoine ; les financeurs du projet, dont l’Académie Montolivo, la Drac ou la Fondation Total... Que les fans de Charles Aznavour ou les amateurs de patrimoine, elle ne va pas mourir la citadelle, bien au contraire !
Coup d’envoi d’une restauration de dix ans
Vendredi, a été donné le premier coup de maillet symbolique du chantier de restauration qui devrait durer dix ans et coûter dix millions d’euros. « Le plus gros chantier de restauration du patrimoine du XXIe siècle », rappellent avec envie les responsables de la Fondation du patrimoine. Christophe Trojani a rendu hommage à ces prédécesseurs, le docteur Permoncini, qui permet à la commune d’acheter l’édifice à l’État en 1965 ; au colonel Bastet qui, en 1971, s’oppose aux envies de promoteurs immobiliers ; à Joseph Calderoni qui y installe la mairie et des musées en 1985 ; à Gérard Grosgogeat qui place les premières études du chantier en 2002. Outre le détail des travaux, le maire a également annoncé que la citadelle allait changer de couleur : « Nous allons faire des essais pour voir ce qu’il convient de mieux ». Une annonce entendue avec émotion par les riverains, qui souhaiteraient « dans la mesure du possible être associés à ce choix, car nous la regardons tous les matins depuis notre fenêtre ».