JOURNÉE, MATCH EN RETARD) Mougins au plus bas !
Gymnase des Oiseaux à Mougins, MOM – Vandoeuvre Nancy, 0-3 : 17-25 (21), 19-25 (23’), 20-25 (26’). Arbitres : MM. Sawrey et Tournaire.
Mougins : Domenichini, Martin, Fortuna, Arbos, Joffrin, Lautric. Libéro : Cambérabéro. Puis : Le Moigne (cap), Lacerda. Entr. M. Tari. Vandoeuvre Nancy : Jaksetic, Nemtceva, Palgutova, Haak, Mims, Paradzik. Libéro : Rodriguez. Puis : Bettendorf, Slancheva (cap), Herelova. Entr. : R. Arsov.
Ce match en retard contre Vandoeuvre Nancy était l’un de leurs derniers espoirs pour essayer de se relancer avant la deuxième ligne droite du championnat, mais hier soir, les Mouginoises ont carrément coulé face à des Lorraines agressives et concentrées jusqu’au bout.
Le ton est donné dès les premiers échanges et les Lorraines s’envolent sans connaître de réelle opposition de la part de leurs adversaires
(0-5). Dans ce premier set, la seule révolte des Mouginoises va se limiter à une égalisation à 9 partout. Puis plus rien. Les visiteuses de l’Est n’ont plus qu’à reprendre le cours normal de leur jeu, avec application et en faisant au passage une belle démonstration au bloc (9 dans ce premier set). Slacheva n’a plus qu’à finir le travail (17-25). Vandoeuvre Nancy a vu la faille chez son adversaire. Aussi, les Lorraines ne vont plus rien lâcher. Les rentrées de Lacerda et
Le Moigne ne changent rien à la donne. Mougins cède encore dans le deuxième set (19-25).
Les joueuses du MOM auront bien un semblant de révolte après la pause puisqu’elles vont enfin prendre un peu d’avance au tableau d’affichage (6-2) avant de connaître un nouveau trou noir (6-10). Vandoeuvre Nancy a repris la main et file logiquement vers la victoire (20-25).
Une 12 défaite d’affilée qui
e enlise un peu plus les Mouginoises dans les bas-fonds du classement et ce n’est pas la prochaine visite de Venelles (vendredi à 20h), qui avait éliminé le MOM en Coupe de France, qui pourrait raviver la flamme de l’espoir. Une survie en LAF à laquelle même Marie Tari a du mal à
LIGUE A FÉMININE
croire. « On a touché le fond. Cette spirale négative nous attire de plus en plus vers le bas et face à une équipe comme Nancy, qui est une véritable machine de guerre, on était très loin de notre niveau. »