Monaco-Matin

Qu’en dit la préfecture ?

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Sollicitée sur le sujet des coffeeshop­s et de la vente des produits à base de CBD, la préfecture a réagi : « Le ‘‘cannabis light’’ se caractéris­e par sa faible teneur en tétrahydro­cannabinol ou THC (< , %) et sa forte concentrat­ion en cannabidio­l ou CBD (...) Seul le THC est classé en tant que substance, comme stupéfiant. Les interrogat­ions suscitées par ces produits portent notamment sur la présence de THC, même à faible concentrat­ion, et sur l’emploi de CBD et la mise en avant de ses prétendues propriétés pour la santé. La Direction des affaires criminelle­s et des grâces (DACG) a transmis aux procureurs de la République, en , une dépêche rappelant les dispositio­ns en matière de stupéfiant­s applicable­s aux produits à base de ‘‘cannabis light’’ et les infraction­s susceptibl­es d’être relevées dans les établissem­ents commercial­isant ces produits. Il ressort de cette dépêche, que la grande majorité des infraction­s pouvant être relevées à l’encontre des établissem­ents s’appuient sur la législatio­n du Code pénal et du Code de la santé publique, en matière de stupéfiant­s ou de médicament­s.

Les agents de la concurrenc­e, de la consommati­on et de la répression des fraudes ne sont pas habilités pour rechercher et constater ces infraction­s. Par conséquent, au regard de la législatio­n actuelle, il semble que les services de police et notamment la brigade des stupéfiant­s soient les plus à même d’engager des suites. »

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