Laurent Pietraszewski déjà rattrapé par son passé
Emmanuel Macron a nommé le député
LREM du Nord Laurent Pietraszewski
[photo EPA], ans, au poste de secrétaire d’Etat en charge des retraites, pour gérer cette réforme contestée en remplacement du haut commissaire démissionnaire Jean-Paul Delevoye, indiquait, hier, le Journal officiel. Il a ainsi participé à son premier Conseil des ministres. Ce spécialiste du dossier des retraites à l’Assemblée a aussi été le rapporteur de la Loi travail. Avant d’entrer au Palais-Bourbon, il a fait carrière dans les ressources humaines à Auchan où il n’a pas laissé que de bons souvenirs. « Le premier contact avec lui, il avait fait très fort », explique Guy Laplatine, délégué syndical CFDT. Début des années , « il avait fait mettre en garde à vue une déléguée syndicale qu’il soupçonnait d’avoir donné un petit pain à une employée de la galerie marchande, comme si elle l’avait volé », raconte-t-il.
« C’était complètement disproportionné. Il n’a jamais pu prouver que c’était vrai et, de fait, ça ne l’était pas ». Elle avait finalement été réintégrée après une mobilisation des salariés.
Hier, René Dosière, président de l’Observatoire d’éthique publique, a estimé au micro d’Europe que la déclaration d’intérêts et d’activités de Laurent Pietraszewski, déposée sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), n’était « pas claire à % » et que celle-ci « mériterait d’être un peu plus précise ». Cet ancien député socialiste atteste que le document présente «peu de renseignements sur les activités qu’il a pu exercer durant les cinq années précédant son élection comme député ».