Joyeux Noël, les enfants !

Grisé d’État rare imprudence coqueluche par aux sa Transports, récente en du exposition annonçant gouvernement, Jean-Baptiste médiatique devant Djebbari, le tout une qui forêt jeune a fait fait de secrétaire de preuve micros lui la d’une que nouvelle tous pour les Noël. voyageurs Cette promesse, munis d’un qui billet n’engage pourront que prendre lui, n’est le absolument train pas confirmée par la SNCF. Selon les prévisions, qu’on imagine optimistes, de la compagnie,  % des trains prévus rouleront effectivement dans les prochains jours et  % des clients auront le privilège de monter dans un train différent de celui qu’ils ont réservé. Selon une source proche de la SNCF citée par Le Parisien,  à  % des   personnes ayant réservé un billet entre et hier et dimanche risquent de se retrouver sans la moindre solution au moment de rejoindre leurs familles en province à Noël. Que de contrariétés, de déceptions et de larmes

en perspective ! Encore

moins acceptable,  

enfants qui devaient voyager en

train avec un accompagnateur grâce au service de la SNCF « Junior et compagnie » viennent d’apprendre qu’ils resteraient à quai. Parmi ces vacanciers, beaucoup d’enfants de familles recomposées qui se faisaient une joie de retrouver leur père ou leur mère autour du sapin de Noël et n’ont, aujourd’hui, que leurs petits yeux pour pleurer. Alors oui, pour ces enfants, pour tous ceux qui vu leur vie quotidienne se transformer en enfer ces quinze derniers jours à cause des grèves, la trêve de Noël était bel et bien nécessaire. L’acharnement de ceux qui la refusent, résolus à bloquer le pays et assumant le risque de mettre l’économie à terre, changera-t-il la face de nos retraites ? Rien n’est moins sûr. En revanche, les dégâts collatéraux sont, d’ores et déjà, une réalité pour beaucoup de nos concitoyens. Salariés au bout de la crise de nerfs, familles privées de vacances et commerçants sur la corde raide se souviendront de cet étrange mois de décembre dont ils imputent d’ailleurs davantage la responsabilité au gouvernement ( %) qu’aux syndicats ( %), selon un sondage Odoxa France-Info/Le Figaro publié hier soir. Favorables à un arrêt du mouvement ( %) ou à une simple trève pendant les fêtes ( %), les deux tiers des Français disent clairement stop. Pouvoir vivre normalement dans les jours qui viennent serait pour eux le premier des cadeaux de Noël.

« 5 000 enfants qui devaient voyager en train avec un accompagnateur grâce au service de la SNCF « Junior et compagnie » viennent d’apprendre qu’ils resteraient à quai. »