Monaco-Matin

JOURNÉE) Nice : celle-là fait mal !

Les Niçois ont compté deux manches d’avance, hier soir à Palmeira, avant de chuter. Après la déroute dans le derby à Cannes, c’est un énième coup dur...

- PHILIPPE HERBET

Les voilà donc, sûrement un peu plus aujourd’hui qu’hier, coincés dans cette impasse sportive dans laquelle ils se sont engouffrés, bien malgré eux, depuis maintenant plusieurs semaines… Après avoir entrevu une victoire, qui semblait pourtant leur tendre les bras (à 2-0, tout le monde, à Palmeira, y croyait dur comme fer…), la bande à Gojko Cuk a finalement craqué, pour concéder une défaite qui, évidemment, fait mal. Très mal. Aussi bien sur un plan comptable que dans les têtes. Ce que confirmait d’ailleurs Ratko Peris, une fois les deux équipes renvoyées aux vestiaires. « Bien sûr que c’est compliqué pour nous, a lâché le coach. Mais on a aussi commis trop d’erreurs dans les money-time, avec des fautes au service qui nous coûtent cher… C’est dommage, mais

on va tout mettre en oeuvre pour revenir plus fort en 2020… »

Palmeira y a cru

Avec une réception que l’on sentait enfin retrouvée, en tout cas beaucoup plus stable que ces derniers temps, mais aussi avec un Cox de feu (encore 31 points à lui seul, hier soir…), un Mehic tout autant redoutable d’efficacité et une présence au filet, globalemen­t, bien plus déstabilis­ante pour le camp d’en face, les Niçois s’offraient un premier break dès l’entame du match (18-14). Ce qui, forcément faisait -déjà - naître quelques espoirs. Espoirs d’ailleurs confirmés avec le gain du premier set après recours au challenge vidéo - mais sans que les Parisiens ne puissent hurler au scandale, tant leurs hôtes, alors, semblaient avoir la pleine maîtrise de leur destin…

Ce NVB, décidément, sait si bien faire souffler le chaud et le froid qu’on eut peine, alors, à croire qu’il clôt la marche au classement… Et comme face aux Spacers de Toulouse, le 19 novembre dernier, lors de leur dernière victoire à domicile, Ah-Kong (si précieux dans les temps forts de son équipe…) et ses copains ont su, ensuite, maintenir le même niveau de jeu. Et mettre sous pression leurs adversaire­s. La deuxième manche - en tout cas le pensait-on - ne devait donc être que prophétie de ce que serait la suite… Une deuxième manche d’ailleurs tout aussi bien maîtrisée, et dans l’esprit des supporters, cette certitude un peu diffuse que rien, à cet instant, n’était réellement en mesure de contrarier les desseins des Niçois. Même si leur président, Alain Griguer, interrogé pendant la pause, se voulait, lui, bien plus prudent… Une prudence qui a sûrement inspiré les oies du Capitole puisque ses hommes, au vu des (légitimes) craintes de rechute (confirmées, d’ailleurs, après la perte – sur le fil - de la 3e manche, suite à quelques étranges faits de jeu, puis de la suivante, mais avec cette fois, bien plus de signes de fébrilité), ont vu, peu à peu, leur jeu se déliter. Alors, oui, entre Paris et Nice, hier, il n’y avait pas écart si incroyable. L’arbitrage n’a pas toujours été à la hauteur et les joueurs, jusqu’au bout du tie break sont restés combatifs. Mais le résultat est là. Et la défaite, elle, conserve un goût bien amer. Difficile à digérer, avant une trêve qui, possibleme­nt, devrait permettre aux corps et – plus encore – aux esprits, de se reposer. Parce que pour le maintien, il va falloir proposer tout autre chose, malgré tout…

 ?? (Photos Eric Ottino) ?? Les Niçois ont subi hier soir leur dixième défaite en championna­t. Un revers concédé au bout d’un tie-break brûlant. Mené (-), le NVB a recollé (-) avant de céder devant Overbeeke et sa bande.
(Photos Eric Ottino) Les Niçois ont subi hier soir leur dixième défaite en championna­t. Un revers concédé au bout d’un tie-break brûlant. Mené (-), le NVB a recollé (-) avant de céder devant Overbeeke et sa bande.
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