Le plein de sable et une boîte noire !
L’équipe de nettoyage a aussi en charge le plein du tramway. Ou plutôt les pleins. « Le produit vitre, la graisse et le sable », sourit Thierry Lauro, responsable maintenance à Ligne d’azur.
S’il est facile d’imaginer l’utilité du produit pour nettoyer les vitres, la graisse permet, quant à elle, de « diminuer le frottement de la roue sur le rail » et limite l’usure.
Mais à quoi peut bien servir du sable ? « Lors de phases de freinage et de traction, le sable est projeté sur le rail, devant la roue [à l’aide d’un tuyau], pour éviter l’enrayement, présente-t-il. C’est l’ABS du tram pour que les roues glissent, l’antipatinage. »
Ce qui explique, notamment, que « tous les soirs, des machines passent pour nettoyer les rails de la T».
Caméra frontale et boîte noire
Autre particularité : la boîte noire. Lors d’un accident, il est important de savoir ce qui s’est passé. Pour cela, une enquête administrative est en général ouverte. Une caméra frontale, dans la cabine de pilotage, peut déjà permettre d’apporter une vision claire de l’axe et de voir les circonstances de l’accident. Mais les tramways sont aussi équipés de boîte noire, comme les avions. « Elle enregistre les points de sécurité (accélération, freinage, etc.) et les conserve pendant vingt jours, confie le directeur d’exploitation de RLA, Christophe Kaminski. Pas tout le monde a accès à cela, l’enquête administrative entraîne la lecture de la boîte noire. »