Le rachat du club : « Une très bonne nouvelle »
« Je ne m’attendais pas du tout aux départs de Rivère et Fournier en janvier. Cela a été une mauvaise surprise. On s’est posé beaucoup de questions durant cette période. En tant que capitaine, j’avais des responsabilités. Il a fallu rassurer tout le monde, faire passer le message qu’on avait des devoirs, qu’on devait se concentrer uniquement sur le terrain. On a réussi à le faire. D’ailleurs, durant cette période, le groupe a fait preuve de maturité. On s’est serré les coudes dans un moment difficile. On n’a jamais été aussi solidaires. Le rachat, tout ce qu’il se disait, cela ne pouvait pas nous laisser insensible. On s’est posé des questions sur l’avenir du club. On n’a pas eu peur, mais il y a eu des doutes. On a pris nos responsabilités sur le terrain. C’est bien beau d’avoir des investisseurs, un bon président, un bon directeur sportif, mais ceux qui décident du futur d’un club, ce sont les joueurs. Je lisais ce qu’il se disait sur le club. Je ne suis pas venu pour prendre le soleil, pour les plages. Chez moi, à Salvador de Bahia, il y en a davantage (sourires). J’ai signé pour un projet. Ma prolongation de contrat a été entérinée avec Rivère et Fournier.
La présidence de Gauthier Ganaye ?
J’ai échangé une fois avec lui. Son passage au club n’a pas duré bien longtemps (de février à août). C’était un jeune président. Je ne pense pas qu’il ait pu maîtriser beaucoup de choses, qu’il était au courant de tout ce qu’il se passait. C’est compliqué de le juger. Le rachat par INEOS ? Une très bonne nouvelle, non pas parce qu’ils ont beaucoup de moyens mais parce qu’ils ont une vraie passion pour le sport. Ils sont là pour stabiliser le club au plus haut niveau. Les retours de Rivère et Fournier ?
Je ne suis pas là pour cirer des pompes, mais ils ont fait de grandes choses avec Nice sans disposer de beaucoup de moyens. Mais l’argent ne fera pas tout. »