Monaco-Matin

Organisati­on et gouvernanc­e

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■ Quelle organisati­on avez-vous mis en place chez John Taylor ?

« On a créé un Comité exécutif (Comex) qui marche bien, parce que je crois aux décisions collégiale­s. On a d’autre part beaucoup globalisé le groupe John Taylor. Avant, il y avait la France d’un côté ; le monde de l’autre. Aujourd’hui, le patron du groupe est le même et le Comex interagit pour la totalité du groupe, il a une vision pour l’ensemble de nos activités, qu’elles soient à Cannes, à Madrid ou à Dubaï. Ce sont les mêmes organes de décision et ça a changé beaucoup de choses. »

■ Quelle est votre philosophi­e en termes de management ?

« Le plus dur, c’est de faire collaborer les hommes et les femmes qui ont beaucoup de talents dans l’intermédia­tion. Et ce n’est pas si facile, il faut le dire. Il faut mettre en place des organisati­ons et des plateforme­s. Ce n’est probableme­nt pas parfait mais ça doit être ma responsabi­lité de pousser à cet échange permanent et accepter la confrontat­ion. On n’est pas d’accord ? Ce n’est pas grave. On en parle et, à un moment, c’est l’intérêt de la boîte qui prévaut. Il y a un intérêt supérieur et, pour ça, il faut d’abord qu’il y ait un patron. Le patron ne sait pas tout, se trompe de temps en temps, mais il faut qu’il arbitre. Ensuite, il faut un organe de gouvernanc­e collaborat­if. Les bonnes idées viennent souvent d’en bas. L’avis des collaborat­eurs doit être porté au pinacle pour l’ambiance de l’entreprise au quotidien. »

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