Faites estimer vos objets d’art en provenance d’Asie
Après Rossini, c’est au tour de la maison de vente Boisgirard-Antonini de proposer une journée d’estimation gratuite aujourd’hui, à l’hôtel Westminster. Sur un thème précis : les oeuvres asiatiques
Vous avez voyagé en Asie et ramené des objets rares ? Vous avez hérité des petits trésors d’un amoureux du continent ? Ou trouvé par hasard de belles pièces que vous voulez faire expertiser ? La journée d’estimation proposée aujourd’hui par la prestigieuse étude Boisgirard-Antonini, à l’hôtel Westminster, est faite pour vous.
Après Nice – hier – et avant Villefranche – demain – ses spécialistes ont en effet choisi de poser leurs valises à Menton pour venir à la rencontre des propriétaires d’objets affriolants.
Pourquoi s’intéresser ainsi à la cité des citrons ? Pour deux raisons simples : Boisgirard-Antonini a un ancrage aussi fort qu’historique sur la Côte d’Azur (lire ci-contre) . Et Menton fait figure de ville à part, «à la forte identité, et aux anciennes familles », souligne Thibault Duval, directeur et spécialiste du département arts de l’Asie chez Boisgirard-Antonini.
Les objets vietnamiens très recherchés
Dans son tableau de chasse des plus belles pièces trouvées sur le secteur, l’étude compte, du reste, des merveilles issues de la collection d’un nom bien connu des Mentonnais : Fornari. Laquelle comprenait « de nombreuses porcelaines de Chine et, surtout, deux coupes libatoires en corne de rhinocéros vendues plusieurs dizaines de milliers d’euros », indique le diplômé de l’école du Louvre. Précisant que les ventes sont réalisées par panachage – tantôt à Nice, tantôt à Paris – « pour servir au mieux les intérêts du vendeur et de l’objet ».
Alors que l’art asiatique s’inscrit actuellement dans une véritable dynamique – liée, entre autres, à « l’appétence nouvelle et récente des Vietnamiens pour leurs créations historiques » – la maison de vente cherche des pièces très spécifiques. Dont les plus recherchées par les acquéreurs sont des laques, peintures, émaux sur cuivre, porcelaines et textiles en provenance du Vietnam / de l’Indochine ; les peintures, rouleaux et kakémonos originaires de Chine et de Corée ; les objets en laque de Chine.
Dans le cadre de leurs journées d’expertise, les spécialistes ne boudent pas non plus les calligraphies, les jades et les bois précieux chinois ; les sculptures, bronzes et armures de Samouraï japonais, ou encore les compte-gouttes et boîtes à fard coréens.