Peymeinade : la boîte aux lettres du maire vandalisée
À défaut de courrier, ce sont des... excréments que Gérard Delhomez a trouvés en regagnant son domicile, dimanche. Ambiance, à l’approche des élections...
Et, à Peymeinade, on continue de creuser... C’est une bien désagréable découverte qu’a faite, dimanche après-midi, le maire de la commune, Gérard Delhomez.
Alors qu’il regagnait son domicile, le premier magistrat a, d’abord, fait une halte par sa boîte aux lettres. Ce qu’il y a trouvé ?
Il en a fait l’état, quelques heures après, dans un post Facebook : « Jusqu’où iront-ils dans l’agressivité ? Alors que je n’ai pas fait savoir mes attentions, les intimidations commencent : boîte aux lettres de mon domicile souillée par de la “m .... ” emballée ! En 2014, pneus de voiture crevés, permanence dégradée, tracts diffamatoires et injurieux et plus récemment des dégradations de nos barrières installées lors des inondations. Lors de mes voeux, j’ai appelé les candidats au respect. Je n’ai visiblement pas été entendu ! »
Vous l’aurez compris, ce sont bien des excréments, « emballés » dans du papier hygiénique que le maire a trouvé à l’intérieur de sa boîte. S’il ne s’est toujours pas déclaré candidat pour les prochaines élections municipales, laissant planer le doute lors de la récente cérémonie de voeux à la population, Gérard Delhomez semble – sans citer personne – persuadé que ce mauvais coup est l’oeuvre « du camp d’en face. »
Pas de plainte déposée mais...
Pour rappel, la majorité municipale a basculé en... minorité en décembre 2018 (14 membres contre 15 dans l’opposition). Fait majeur qui a accentué l’ambiance déjà délétère au sein de l’assemblée des élus. À noter que, pour l’heure, Eliette Trouche (SE), Philippe Sainte-Rose Fanchine (SE) et Patrice Anacario
(LReM) se sont officiellement déclaré candidats à la mairie en 2020. Contacté, Gérard Delhomez assure être « dans le mépris » et ne «pas avoir de temps à perdre avec ça. » Pourquoi, dès lors, l’afficher sur les réseaux sociaux ? « Les gens doivent savoir. Ce n’est pas d’aujourd’hui. En 2014, déjà, la campagne avait été sale et diffamatoire. J’avais dû faire face à plusieurs dégradations. » Ainsi, il indique ne pas avoir déposé plainte pour le moment. « Je prends acte. Après, si ça se renouvelle, je serais obligé d’aller plus loin... En tout cas, ça augure mal de la campagne à venir. Je suis visé aujourd’hui mais cela pourrait arriver aux autres. Car je ne suis pas la seule cible d’inimitié dans la commune. » Ambiance, oui...