Votre champion en pole
Elu « sportif azuréen Nice-Matin 2019 » par nos lecteurs, Charles Leclerc a reçu son trophée hier près de la grille de départ du Grand Prix de Monaco où il visera haut dans quatre mois
Le mois dernier, vous l’aviez plébiscité. Elu à une très large majorité « sportif azuréen 2019 » par les lecteurs de Nice-Matin et Monaco-Matin, Charles Leclerc a reçu son trophée hier.
Le rendez-vous était fixé à l’Automobile Club de Monaco, boulevard Albert-Ier, non loin d’une grille de départ où la nouvelle star du paddock F1 visera haut dans quatre mois (78e GP de Monaco, du 21 au 24 mai).
14 heures : comme convenu, le lauréat enfin monté sur la première marche après avoir fini 2e en 2017 et 2018 - respectivement derrière l’ancien « goleador » de l’AS Monaco Radamel Falcao et la snowboardeuse saint-cézarienne vicechampionne olympique Julia Pereira, apparaît avec un large sourire accroché aux lèvres.
Fin prêt à reprendre le chemin de sa préparation hivernale, il vient de profiter d’un week-end « off » pour faire un saut de puce jusqu’au col de Braus, théâtre du dénouement haletant du 88e Rallye Monte-Carlo. L’occasion de voir pour la première fois les cadors du WRC, Neuville, Ogier, Loeb et compagnie, tutoyer la limite sur un fil et sans filet, un peu comme lui lors d’un tour de qualif’ dans les rues de sa chère Principauté. Également présent à la remise des prix au côté du prince Albert II, dimanche après-midi, le pilote incarnant désormais l’avenir de la Scuderia Ferrari a ensuite honoré de sa présence un dîner de bienfaisance organisé chez Alain Llorca, à La Colle-sur-Loup, au profit de l’association Jules Bianchi #17.
« Ça fait super plaisir »
« Pour moi qui suis né ici, qui ai grandi ici, ça fait super plaisir de voir que les gens de la région s’intéressent à ma trajectoire et apprécient mes résultats », confie le héros des Grands Prix de Belgique et d’Italie 2019, 4e du championnat du monde. « Je savais que j’étais nominé et que la concurrence s’annonçait féroce, avec plusieurs autres sportifs du coin ayant réussi de belles performances. Finalement, j’ai appris le verdict du scrutin sur Twitter. Certaines de mes pages fans suivaient la compétition de près. J’ai donc été tagué pas mal de fois en l’espace de quelques heures, avant de découvrir le compte rendu et le classement dans le journal. » Évidemment, Charles a remarqué que l’un de ses deux voisins de podium s’appelle Fabio Quartararo (2e). « Nous nous sommes croisés une première fois au Mugello, en 2019, lors du Grand Prix d’Italie MotoGP. Fabio aime la F1, il vient nous voir quand son planning lui permet, alors on s’est revu en fin de saison à Abu Dhabi. Nous sommes originaires de la même région, on a le même état d’esprit et presque le même âge, donc nous échangeons assez régulièrement via les réseaux sociaux. Il a enchaîné plusieurs exploits très impressionnants pour un rookie pilotant une machine privée. C’est de bon augure et je lui souhaite un maximum de réussite cette saison. »
Dix minutes chrono, et le voilà reparti vers d’autres conquêtes. Les premières échéances majuscules se profilent déjà droit devant. À commencer par la présentation de son nouveau joyau rutilant « made in Maranello ». La monoplace succédant à la SF90 sera dévoilée dans deux semaines pile, le mardi 11 février, à 18 h 30, sur la scène du théâtre Valli, berceau du drapeau tricolore italien il y a 223 ans, à Reggio Emilia. S’ensuivra la première mitemps des essais hivernaux du côté du circuit de Montmelo, du 19 au 21 février. Le préambule barcelonais d’une saison 2020 où nous espérons, vous espérez, le voir plus fort, plus vite, plus haut...