« Réduire de % le flux de véhicules en »
C’est avec sa double casquette de conseiller de gouvernernement-ministre de l’Équipement et de l’Environnement que Marie-Pierre Gramaglia a présenté à ses homologues européens la politique nationale de mobilité indissociable des objectifs environnementaux fixés par le prince Albert II, à savoir une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici à 2030 et la neutralité carbone de la Principauté en 2050. La mobilité étant, avec la gestion énergétique des bâtiments et celle des déchets, un des trois vecteurs fondamentaux de la transition énergétique. Après avoir rappelé que 45 000 salariés français et italiens convergent chaque jour en Principauté par la route et le rail, le conseiller a justifié l’implication grandissante de Monaco dans le rail par sa volonté, entre autres, « d’emboliser » le trafic routier aux portes de l’État comme intra-muros. « Nous favorisons le report modal vers les transports publics avec pour objectif à l’horizon 2030 de réduire d’environ 20 % les flux de véhicules légers. Cela représente près de 13 000 véhicules entrants et sortants et 10 000 véhicules en interne. »
« C’est le prix à payer pour améliorer l’accessibilité àMonaco»
« On fait tout pour que le train se développe et qu’il y ait une sorte de fiabilité des usagers sur le train. Le fait de relancer des appels d’offres et qu’il y ait une mise une concurrence devrait fiabiliser un peu les trains », nous précisait MariePierre Gramaglia au sortir de la réunion, prônant le rapprochement avec les autorités françaises et italiennes pour développer le corridor MarseilleGênes (lire page précédente). « Nous sommes un maillon incontournable de ce maillage ferroviaire et il faut qu’on travaille avec la France et nos amis italiens. Là, ça fait deux ans qu’on travaille sur cette convention avec la Région. Avec des implications financières fortes pour la Principauté, mais c’est le prix à payer pour améliorer l’accessibilité de Monaco. »