NICE - LYON : -
A Nice (Allianz Riviera): Nice bat Lyon 2 à 1 (1-1) Spectateurs : 23 553 Arbitre : B. Bastien Possession de balle : Nice (51%), Lyon (49%).
Buts : Dolberg (33’, 63’) pour Nice. Toko Ekambi (45’) pour Lyon. Avertissements : Ounas (39’), Claude Maurice (45’+6), Herelle (71’) à Nice. Marcelo (45’+6), Rafael (52’) à Lyon. Exclusions : Ounas (45’+6) à Nice. Marçal (22’) à Lyon.
Nice : Benitez - Herelle (Wagué 76’), D. Barbosa, Dante (cap), N'Soki - Lees-Melou, ThuramUlien (Sarr 70’), Claude Maurice Ounas, Dolberg (Ignatius Ganago 87’), Boudaoui. Entraîneur : Patrick Vieira
Lyon : Tatarusanu - Rafael (Tete 59’), Marcelo, Denayer (cap), Marçal - Caqueret (Tousart 40’), Mendes, Aouar - Toko Ekambi (B. Traoré 71’), Dembele, Cornet Entraîneur : Rudi Garcia
Il est donc possible de venir à l’Allianz Riviera et d’y passer un aprèsmidi fort agréable. Ce plaisir, trop longtemps évaporé, a ressurgi tout au long de ce Nice – Lyon que les joueurs de Patrick Vieira ont traversé avec autrement plus d’énergie, de cohésion et de convictions que lors de la première manche, perdue sans panache trois jours plus tôt. « C’est une victoire qui va faire beaucoup de bien au groupe », a résumé Patrick Vieira, après ce qui pourrait ressembler à un succès fondateur, compte tenu du scénario du match et des performances marquantes de certains Aiglons.
« Boudaoui a été exceptionnel »
Malmené en Coupe de France, l’OGC Nice n’a pas
REACTIONS
■ ( ) : tendu l’autre joue. Il a fait l’inverse et même sorti la boîte à gifles.
Ounas n’aurait jamais dû venger Claude-Maurice de la bêtise de Marcelo. Le Brésilien, qui n’a pris qu’un jaune sur le coup, s’est pourtant pris pour un catcheur en soulevant “ACM” par le maillot, ce qui a déclenché la furia des Niçois qu’on ne savait pas capables de faire reculer leur adversaire en mêlée. Lyon jouait, alors, à dix après l’expulsion de Marçal qui n’avait pas compris la prise de balle déroutante de Boudaoui, auteur d’une prestation étincelante sur son côté droit.
Son entraîneur a évidemment adoré. « Il a été exceptionnel. C’est un joueur qui ne calcule pas, qui donne tout. Il a été impressionnant à la récupération. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi performant et aussi fort à ce stade de la saison. »
Invaincu en L depuis six matchs
Dans le sillage de la mobylette Boudaoui, c’est tout Nice, ou presque, qui a retrouvé de l’allant, à l’instar de Kasper Dolberg, auteur de ses septième et huitième buts en Ligue 1.
« C’est la classe internationale », a dit Vieira au sujet de son buteur, enfin trouvé et servi dans des conditions optimales, ce qui a logiquement changé le visage du Gym. Dans sa construction, le but du 2-1 est un modèle du genre. Une vraie bonne raison de croire en une fin de saison les yeux rivés vers le haut. Il a fait suite à une dizaine de passes, un relais parfait entre Lees-Melou et Claude-Maurice, un centre précis de Boudaoui, un appel d’école au premier poteau de Dolberg et, enfin, cette déviation subtile du Danois qui a enchanté l’Allianz. Du panache, enfin ! Sur la fin, le Gym a souffert mais eu la force de ne pas céder pour arracher un succès qui lui permet de se replacer dans la première partie de tableau, et d’être plus que jamais à la bagarre pour les places européennes. Bien que ce ne soit pas l’objectif auto-proclamé des dirigeants, cette perspective ambitieuse peut contribuer à l’émancipation de cette jeune escouade et à la débarrasser de certains blocages.
Pour Claude-Maurice, par exemple, ça ne saurait tarder. « Il nous apporte toujours beaucoup, a glissé Vieira. Il ne lui manque que ce but qui va définitivement le libérer. Il se rapproche, il a touché le poteau (sourire). » « Je ne m’inquiète pas, ça va venir », a appuyé Dante.
Dès mercredi soir, à Reims ? C’est tout sauf improbable.
’ : Claude-Maurice rentre sur son pied droit et frappe. Marcelo détourne, le ballon passe juste à côté du poteau.
● ’ (-) : superbe relais entre Lees-Melou et Claude-Maurice qui décale Boudaoui. Le milieu algérien centre parfaitement au premier poteau pour Dolberg qui redonne l’avantage au Gym.