Dubuisson brille dans le désert
Le Cannois Victor Dubuisson a signé une belle 6e place au Saudi International (Arabie Saoudite) hier, grâce à un ultime birdie enquillé sur le 18e et dernier trou (-6 total). Sa meilleure performance de la saison. Et même son meilleur résultat depuis 2017 !
L’Azuréen a beau finir sur cette note positive, la frustration était grande en fin de journée puisqu’après 3 jours de folie et notamment deux 65 postés vendredi et samedi, le joueur du Old Course Cannes Golf Links a marqué le pas lors de ce dernier tour.
Là où tout se joue.
Une dernière journée dans le désert qu’il a disputée aux côtés du vainqueur et ami, le Nord-Irlandais Graeme McDowell. Partenaires et vainqueurs de la Ryder cup 2014 avec l’Europe, les deux hommes se retrouvaient hier en dernière partie. Le privilège accordé à ceux qui figurent tout en haut du leaderboard avant le dernier jour.
« Je lui ai dit au 18 qu’une grande année 2020 l’attendait, expliquait McDowell en conférence de presse. Je suis très heureux de le revoir jouer à son vrai niveau ». Dubuisson, un coup derrière au départ hier matin, a lâché du terrain au fil de la journée, jouant de malchance par moments.
de la Race
Souvent dans le sable, il n’a jamais cessé de batailler pour rester dans le coup. Mais les 9 derniers trous rendus terriblement usants par le vent, ont eu raison des espoirs du Cannois qui courrait après un troisième succès. Il faut remonter cinq ans en arrière pour trouver trace d’une coupe levée. C’était au Turkish airlines open en 2015. McDowell de son côté mettait un terme à 6 ans de disette. Aujourd’hui 47e de la race to Dubaï, Dubuisson a parfaitement lancé sa saison en marquant de précieux points dans l’optique à minima de conserver son droit de jeu pour la saison suivante. Un objectif qui avait été compliqué d’atteindre l’an dernier et qui avait longtemps crispé l’Azuréen. Le golf déployé cette semaine va permettre au Cannois d’engranger beaucoup de confiance.
« En 2019, je bataillais contre mon grand jeu et c’est vraiment mon petit jeu qui m’a permis de conserver ma carte, expliquait-il à l’issue du 3e tour. Sans ça, ce n’était pas terrible. J’ai eu une longue conversation avec mon coach (Benoît Ducoulombier) après Abu Dhabi. C’était la première fois qu’il m’avait suivi sur l’intégralité d’un tournoi. Il m’a dit : “Ton swing est bon tout comme l’an passé. Ce n’est pas possible que tu tapes des coups comme ça...” J’ai donc pris la décision de reprendre une série de clubs que j’utilisais il y a deux ans. J’ai retrouvé mon jeu, surtout dans le vent. Ça fait beaucoup de bien. »
Dans une moindre mesure, Alexander Levy a pu aussi tirer du positif en jouant sous le par (-1 total). Le Varois n’avait pas passé le cut sur les deux premiers tournois. Le joueur de SaintDonat Romain Langasque n’a malheureusement pas joué ce week-end la faute à deux premiers tours au-dessus du par (+3 total).