Robert Downey en fait peu
L’histoire
Après la perte de sa femme sept ans plus tôt, l’excentrique Dr. John Dolittle (Robert Downey Jr.), célèbre docteur et vétérinaire de l’Angleterre de la Reine Victoria, s’isole derrière les murs de son manoir avec, pour seule compagnie, sa ménagerie. Mais quand la jeune Reine tombe gravement malade, Dr. Dolittle, d’abord réticent, se voit forcé de lever les voiles vers une île mythique à la recherche d’un remède. Alors qu’il rencontre d’anciens rivaux et découvre d’étranges créatures, ce périple va l’amener à retrouver son brillant esprit et son courage. Dans sa quête, le docteur sera aidé par un jeune apprenti (Harry Collett) et une troupe d’amis animaux, dont un gorille anxieux, un canard enthousiaste mais têtu, une autruche cynique, un joyeux ours polaire et, enfin, un perroquet entêté, Polly, son plus fiable conseiller et confident...
Notre avis
Libéré pour un temps des franchises Marvel et de son personnage de Tony Stark/Iron Man, Robert Downey Jr. reprend le rôle du Dr Dolittle, popularisé dans les années 1990 par Eddie Murphy.
Il incarne un docteur moins exubérant... et même carrément dépressif au début du film ! Mais rien de trop appuyé : le film s’adresse en priorité au public enfantin. « Cela fait plus de dix ans que je fais des films pour lesquels les enfants doivent se cacher les yeux. Il était temps que je m’adresse à eux ! » confiait l’acteur américain, en costume prune, chemise bariolée et Doc Martens vertes, lors de sa venue à Paris.
Le film de Stephen Gaghan (Syriana, avec George Clooney et Matt Damon) se différencie aussi de ses prédécesseurs par une utilisation extensive des effets spéciaux numériques, notamment pour les animaux qui tiennent la plupart des rôles principaux, tels le gorille peureux Che Che (doublé par Rami Malek en V.O.), le perroquet Poly (Emma Thompson), Yoshi l’ours polaire (John Cena), Tutu la renarde (Marion Cotillard en V.F. et en V.O.) et Barry le tigre (Ralph Fiennes), pour lequel Robert Downey avoue avoir un faible : « Il est complètement barjot et, pour le coup, aurait besoin d’une bonne thérapie. Et puis, dans la vie, je suis plutôt un homme à chat ». Animaux parlants et aventures exotiques font tout l’intérêt de cette nouvelle adaptation à gros budget des romans d’Hugh Loftin, qui plaira surtout aux 6-12 ans. Pas sûr, par contre, que Robert Downey Jr. y retrouve une franchise aussi durable et lucrative que celle d’Iron Man et des Avengers. Même s’il affirme avoir beaucoup travaillé son accent gallois, on le sent beaucoup moins à l’aise dans le costume victorien de Dolittle que sous l’armure d’Iron Man. À moins qu’il n’ait pris son patronyme (Do little : fais-en peu) comme une indication de jeu ?
L’histoire
Quand Mickey Pearson (Matthew McConaughey), baron de la drogue à Londres, laisse entendre qu’il pourrait se retirer du marché, il déclenche une guerre explosive. La capitale anglaise devient le théâtre de tous les chantages, complots, trahisons, corruptions et enlèvements… Dans cette jungle, où l’on ne distingue plus ses alliés de ses ennemis, il n’y a de la place que pour un seul roi mais ils sont plusieurs à prétendre au trône...
Notre avis
Après un blockbuster historique raté (Le Roi Arthur )etun film Disney plutôt réussi (Aladdin), Guy Ritchie avait sans doute besoin de se ressourcer chez lui, en Angleterre. Quoi de mieux pour ce faire qu’un film de gangsters Tarantinesque, dans la lignée de Snatch () ou de RockNRolla () ? Voici donc les mal nommés Gentlemen, une bande de voyous dont la mauvaise éducation n’a d’égal que la rapacité et la violence. En Ricain expatrié, devenu roi de la weed, Matthew Mc McConaughey est parfait de violence contenue. Idem pour son acolyte joué par Charlie Hunman. Colin Farrell est tout à fait hilarant en tenancier de salle de boxe obligé de bosser pour le Milieu afin de racheter les bêtises de ses poulains. Mais c’est Hugh Grant qui emporte le gros lot dans le contre-emploi d’un détective privé véreux, qui se hasarde à rançonner les caïds de la drogue. Presque méconnaissable, avec un accent cockney à couper au couteau, le fiancé préféré de Bridget Jones et de Julia Roberts fait une composition géniale.