L’OGC Nice II sans réalisme

En marquant un but par période, Furiani a finalement imposé ses vues à une jeune formation niçoise qui a toujours - même en infériorité numérique - fait face. Pourtant, cette partie avait bien failli débuter par un coup de théâtre avec une entrée en matière tambour battant des Azuréens. Maddaloni étant obligé d’intervenir dans les pieds de Guessand pour repousser le danger. Derrière, à la récupération, Louchet prenait sa chance, mais le gardien insulaire, rapidement sur ses appuis, cueillait le cuir avec brio.

Il fallait dix bonnes minutes pour que les locaux trouvent la bonne carburation et viennent titiller à leur tour le gardien du Gym alors qu’en contre, Jaziri perdait son duel avec le dernier rempart local.

Les Furianinchi n’étaient pas en reste et c’est Casenave qui ratait sa mire. Ce n’était que partie remise, car, sur l’action suivante, le centre en retrait de Nouala trouvait Casenave à la conclusion (1-0, 28’).

A la reprise, les Azuréens avaient retrouvé des couleurs et malgré la sortie prématurée d’Assoumani (50’), expulsé, continuaient, en infériorité numérique, de contrarier passablement le jeu de leurs hôtes.

Plus solidaire, le bloc défensif niçois n’avait pas trop à s’employer pour contenir les assauts brouillons des Insulaires.

Si bien qu’il fallait attendre la 82e minute pour voir Teixeira, d’une frappe croisée du gauche, placer le ballon hors de portée de Rolland (2-0).

Dès lors, la défense corse tirait le rideau et les Niçois ne devaient jamais être en mesure de faire évoluer les choses, malgré un dernier baroud d’honneur.