Monaco-Matin

IT Villaggio,  m de bon et de beau à l’italienne

A site exceptionn­el, format exceptionn­el. IT vient d’ouvrir en format Villaggio dans l’extension de Cap 3000. Un lieu où partager l’amour de l’Italie et de la cuisine authentiqu­e

- CHRISTELLE LEFEBVRE clefebvre@nicematin.fr

Dans la famille IT, un restaurant traditionn­el de l’Italian Trattoria, c’est entre 700 et 800 mètres carrés (comme à la Gare du Sud à Nice). Il existait déjà une version kiosque à 200 m2. Voici le dernier né : un restaurant XXL de... 3000 m2, entièremen­t dédiés au plaisir d’une cuisine simple et de produits frais. Un village calabrais complet avec ses piazza et via où partager une pizza, des pâtes, une tomate-mozza, une douceur, un caffè, un apéritif, tout ce qui vous passe par l’appétit, pourvu que ce soit italien.

Avec IT Villaggio qui a ouvert le 7 février à Cap 3000 et qui, depuis, y fait le buzz, les deux frères Renato et Gio Iera concrétise­nt un projet de plusieurs années. « Un challenge économique mûrement réfléchi », relevé ici avec trois associés, les franchisés Alexandre Clotilde, Romain Henry et Thibault Vannesson. Et surtout « le fruit d’une envie insatiable » : ramener en France tout ce qu’ils aiment de la Calabre, de cette culture héritée d’un père arrivé dans le Nord de la France après guerre, qui a travaillé à la mine avant se lancer dans le bâtiment comme artisan.

« On a grandi à Denain, capitale de l’acier et du charbon, raconte Renato Iera. Vivre à sept dans 35 mètres carrés, on a connu. On a été élevés au sens du travail et au goût de l’effort. Avec le partage et la simplicité pour valeurs. Avec mon frère, nous sommes des enfants de la République, de l’école gratuite. On sait d’où l’on vient et comment on s’est fait. IT dit beaucoup de nous. » Depuis 2014, année où ils ont ouvert le premier IT pour « partager l’amour du bon, du beau et de l’Italie », le moteur des frères Iera est resté identique : proposer une cuisine populaire, accessible au plus grand nombre, sans rien sacrifier au goût. Une cuisine du partage et de la conviviali­té qui cultive les recettes du zio Romolo et de la nonna Rosina avec une touche de déco new-yorkaise, influence que Gio a ramenée de ses douze ans làbas. « Nous sommes dans un concept hybride, commente-t-il. Un Food good, empruntant ses process à la restaurati­on rapide, mais sans surgelés et avec couverts. »

A Cap 3000, la recette reste la même : « Du bon, du bon et encore du bon, avec le sourire toujours », lancent en choeur Renato et Gio, le premier étant le fin palais du duo, le second le pro de l’agencement et les deux du sourcing des produits. Ici, pas de service en salle, la commande se passe au bar ou au kiosque de votre choix. On vous remet un beeper, vous vous installez là où vous voulez et quand il sonne, votre plat est prêt. Vous n’avez plus qu’à aller le chercher et le déguster.

Le sens de la conviviali­té

« Tout est fait maison et cuit à la demande. Nous sélectionn­ons les produits en sillonnant l’Italie. On veut des saveurs authentiqu­es, artisanale­s, des fournisseu­rs en capacité de nous accompagne­r dans notre développem­ent mais intransige­ants sur le goût, la fraîcheur et la qualité. » Le tout mâtiné de process hyper rodés pour des succursale­s et franchisés autonomes. « Tout le personnel est formé pour être polyvalent, savoir façonner les pâtons à pizza à la diviseuse bouleuse (au potentiel de 900 pâtons à l’heure) comme les pâtes fraîches avec une presse capable de sortir 45 kg à l’heure...»

Si l’IT Villaggio est amené à être dupliqué à raison d’un à deux établissem­ents par an, l’ensemble de la marque se développe actuelleme­nt au rythme de 20 à 25 franchises et succursale­s par an pour atteindre les 80 enseignes avant trois ans.

Pour vivre heureux, vivons cachés : ici pas question de chiffres en place publique. Les centres commerciau­x

qui s’ajoute au concept de IT avec un espace séminaires, des DJ prévus à l’apéritif, des ateliers cuisine.

■ une cuisine 100 % fait maison, 0 % surgelés, à prix abordables (6,90 euros la pizza Margherita).

 salariés,

ont ça de commun avec la parfumerie. Montant de l’investisse­ment, loyer, rentabilit­é du restaurant font partie des secrets de la recette. Même s’il suffit d’aller sur les sites spécialisé­s pour lire qu’en franchise, un IT de 700 m2 demande un investisse­ment global autour des 800 000 euros pour un chiffre d’affaires minimum d’1,5 M€ HT à deux ans, on n’obtiendra rien de plus des initiateur­s de l’IT Villaggio de Cap 3000 qu’un « Ici, c’est beaucoup plus ». Avec un large sourire dont on ne les a pas vus se départir, même en plein feu du service, nous invitant plutôt à goûter le futur must du printemps : le tiramisù pistache et amarena. Un momento vero.

 ??  ?? L’extension de Cap  a offert un bel écrin à IT pour son nouveau format : un village à la calabraise où pizzas et pâtes fraîches sont cuites à la minute, la charcuteri­e découpée à la demande, les desserts fabriqués sur place, comme la mozzarella, avec une terrasse panoramiqu­e face à la mer.  % des produits sont italiens, sourcés par les frères Iera, des cafés Tostini torréfiés par Désirée et sa famille, à l’huile d’olive des Muraglia à Adria ou les tomates du Vésuve de Paolo Ruggiero...
L’extension de Cap  a offert un bel écrin à IT pour son nouveau format : un village à la calabraise où pizzas et pâtes fraîches sont cuites à la minute, la charcuteri­e découpée à la demande, les desserts fabriqués sur place, comme la mozzarella, avec une terrasse panoramiqu­e face à la mer.  % des produits sont italiens, sourcés par les frères Iera, des cafés Tostini torréfiés par Désirée et sa famille, à l’huile d’olive des Muraglia à Adria ou les tomates du Vésuve de Paolo Ruggiero...
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IT aux franchisés Alexandre Clotilde, Romain Henry et Thibauld Vannesson. Ils visent  couverts par jour en semaine, prévision dépassée depuis l’ouverture. (Photos Cyril Dodergny, CL et GG)
Benvenuti ! Pour leur er Villaggio, les créateurs Gio et Renato Iera (cafés en main) se sont associés IT aux franchisés Alexandre Clotilde, Romain Henry et Thibauld Vannesson. Ils visent  couverts par jour en semaine, prévision dépassée depuis l’ouverture. (Photos Cyril Dodergny, CL et GG)

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